Valcourt (RC) – Le personnel et les élèves de l’école secondaire de l’Odyssée à Valcourt ont tenu une « journée carboneutre », le 17 décembre dernier. À cette occasion, les élèves de 2e secondaire ont présenté les résultats de leur démarche en vue de la reconnaissance de leur école comme étant carboneutre.

Le projet a débuté en septembre 2008 avec la participation des jeunes de premier secondaire et se poursuivra jusqu’en 2011. En plus de prendre des mesures de réduction des gaz à effet de serre (GES) par la récente « journée carboneutre » et d’une « semaine carboneutre » qui suivra au printemps 2010, les élèves et le personnel de l’établissement scolaire s’engagent à initier des mesures de compensation. Ces mesures se traduisent, entre autres, par la plantation de chênes rouges provenant d’une pépinière installée par les élèves dans la cour de l’école. Les premiers chênes rouges ont été distribués au cours de l’automne dernier.

« Les négociations entreprises par de nombreux pays à Copenhague pour en venir à une entente sur la réduction des gaz à effets de serre sur le plan international ne doivent pas être un prétexte pour ne pas agir localement, » mentionnait Nicolas Busque, enseignant de sciences à l’Odyssée, lors de la « journée carboneutre ».

Motivée par les actions entreprises à l’école secondaire de Valcourt, la Commission scolaire des Sommets se montre soucieuse de diminuer son impact sur l’environnement. « Nous avons posé plusieurs actions, dont la mise en place d’un Intranet, ce qui a permis de réduire considérablement l’utilisation du papier, entre autres pour les rencontres de gestion. Par ailleurs, nous remplaçons tous les systèmes d’éclairage des établissements et nous améliorons le contrôle du chauffage pour éviter les pertes. Le projet Carboneutre est une initiative de l’Odyssée qui inspire d’autres établissements et dont la commission scolaire est très fière », affirme Christian Provencher, directeur général de la commission scolaire. 

Membre de la Société de conservation du corridor naturel de la rivière au Saumon (SCCNRS), Laurier Busque ajoute que la démarche, qu’il identifie par le vocable « écolocale», se traduit principalement par la mesure des GES produits par l’école, l’identification de mesures de réduction à la source de la production des GES et des actions de compensation, entre autres par la plantation de chênes rouges développés à partir de semences venant de la région.

La SCCNRS est le principal partenaire dans ce projet en fournissant l’accès à des milieux naturels protégés pour la cueillette des semences ainsi que comme lieux d’étude et de plantation. L’organisme développe les modules de formation utilisés par les enseignants et les élèves de l’école. La coopérative COOPTEL de Valcourt est le partenaire financier pour la réalisation de ce projet.