Auteur d'un meurtre à Windsor en 1992. Sébastien Lemieux suivra un cours de pâtisserie
Windsor - C’est à compter du 31 août prochain que Sébastien Lemieux, ayant assassiné froidement le jeune Stéphane Dion âgé de 11ans, qui se promenait à vélo en bordure de la rivière Watopeka à Windsor en juin 1992, aura la permission de la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) de suivre un cours de pâtisserie.
Il sera donc libéré du pénitencier à sécurité minimale du lundi au vendredi de 11 h à 18 h en plus du temps d’études et de laboratoire. Il devra aussi se rendre dans un Centre de réinsertion communautaire à raison de 24 heures par mois.
Lemieux a été emprisonné pour une peine de prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 14 ans pour un meurtre au deuxième degré et tentative de meurtre.
La CNLC explique dans sa décision que le projet de sortie présenté correspond actuellement aux besoins de Lemieux puisque son investissement à l’intérieur de ce programme lui permettra de débuter une réintégration sociale, tout en n’étant pas un risque inacceptable pour la société.
La CNLC rappelle aussi à Sébastien Lemieux qu’il a décidé de tuer la première personne qu’il avait rencontrée, aux dires des policiers. Ce meurtre a été qualifié de gratuit et sournois, sans laisser aucune chance à sa victime selon lee juge. C’est pourquoi la CNLC a refusé à deux reprises de donner l’autorisation à Sébastien Lemieux de suivre son cours de pâtisserie, car il ne comprenait pas l’origine de son crime.
La CNLC poursuit en disant qu’aujourd’hui il est capable de reconnaître le fait que d’avoir attaqué un enfant de 11 ans répondait à ce moment-là au besoin d’évacuer sa rage et sa haine sur sa victime puisque son âge correspondait à ce qu’il avait vécu à cet âge.
C’est donc un déblocage important pour la Commission, car en 2008 il été incapable de justifier son passage à l’acte. Les commissaires voient aussi l’empathie qu’éprouve maintenant Lemieux, il a des remords pour ce qu’il a fait et il peut mieux identifier les causes de son geste meurtrier.
Lemieux a demandé de suivre cette formation à l’extérieur de la région, ce qui témoigne d’une certaine forme de considération envers les victimes, note les membres de la CNLC qui ont étudié la demande de Sébastien Lemieux.
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