Windsor (RC) – Avec l’arrivée du printemps qui annonce les changements prévus à l’intersection des rues Principale Nord et Saint-Georges, les rumeurs vont bon train au sujet du réaménagement que le ministère des Transports du Québec devrait entreprendre d’ici peu. Le premier signe concret sera la démolition de l’immeuble aux abords du pont et de la Principale. Pour l’instant, si cette démolition prochaine est confirmée par le MTQ, les rumeurs bourgeonnent au sujet des autres bâtiments situés dans le secteur, dont le Château Windsor.

L’endroit est l’objet de rumeurs ayant trait à une possible démolition ainsi qu’à des avis de non-renouvellement des baux à l’adresse des locataires qui y logent. Le propriétaire de l’immeuble, Raphaël Francoeur, indique qu’aucun avis du genre n’a été émis. Le seul changement pour l’instant est le départ du Centre local d’emploi, qui quittera ses locaux pour ceux de la Place Bernard-McAdams occupés jusqu’en février dernier par le Salon de quilles Windsor. 

« Il est vrai que j’envisage la possibilité de démolir cette bâtisse dans le futur, mais cela ne se fera pas avant quatre ou cinq ans. Pour l’instant rien n’est prévu en 2009 et c’est plutôt en 2010 ou 2011 que je prendrai des décisions », précise M. Francoeur.

L’homme d’affaires, qui est aussi propriétaire de la Résidence Le Château du Bel Âge avec deux autres associés, est conscient que les attentes sont nombreuses au sujet du profil qui se dessinera à partir du plan d’aménagement du Ministère. Quant à ces travaux d’aménagement, Raphaël Francoeur note que le Château Windsor pourrait être inclus au plan d’aménagement de l’intersection, qu’il s’agisse d’une portion de terrain ou de bâtiment, ce qui l’amènerait peut-être à de nouvelles dispositions.

À partir de l’été prochain, le Château Windsor, qui affiche toujours l’enseigne du Centre de services Le Château, regroupe les locaux du CLE, des espaces locatifs, des logements et le Bar Pub du Château. Le CLE a toutefois décidé de ne pas renouveler son entente avec le propriétaire de l’édifice, optant plutôt pour la surface de l’ancien salon de quilles voisin du magasin à rayons Korvette. Raphaël Francoeur se dit cependant peu ennuyé par ce départ, estimant que les frais de chauffage et les coûts d’entretien reliés à la présence du CLE réduisaient grandement la marge de profit.