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8 décembre 2023 - 04:00

La SQ intensifiera ses interventions en matière d’alcool et de drogue

Par Ghislain Allard, Journaliste

Val-Saint-François — En collaboration avec la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ), la Sûreté du Québec du Val-Saint-François intensifie ses interventions, jusqu’au 2 janvier 2024, dans le cadre de l’opération nationale concertée (ONC) ciblant la capacité de conduire affaiblie par l’alcool ou la drogue.

« Ces interventions se traduiront entre autres par des dépistages qui pourraient être réalisés dans les points de contrôle (barrage). Nous tiendrons aussi une journée nationale d’opérations de sécurité routière afin de contrer la capacité de conduire affaiblie, le 8 décembre, partout au Québec », précise Louis-Philippe Ruel, porte-parole de la Sûreté du Québec.

En parallèle à cette ONC, une campagne de sensibilisation sera déployée notamment sur les différentes plateformes des médias sociaux des organisations policières. Cette campagne vise à rappeler aux conducteurs les conséquences de conduire avec la capacité affaiblie par l’alcool ou la drogue.

Pour sa part, la SAAQ effectuera une campagne de sensibilisation du 11 décembre 2023 au 11 janvier 2024. Ayant pour thème « Lorsqu’on boit, on ne conduit pas », cette campagne visera à sensibiliser les conducteurs au fait qu’il est risqué de prendre le volant après avoir consommé de l’alcool, et ce, même en petite quantité. Lorsqu’on boit, il est toujours mieux de prévoir une solution de rechange pour un retour sécuritaire telle que le recours à un conducteur désigné, le taxi, le transport en commun, un service de raccompagnement ou l’hospitalité d’un proche. 

Rappelons que l’alcool ou la drogue demeure l’une des principales causes de décès dans les collisions routières au Québec. Entre 2017 et 2021, en moyenne, l’alcool était en cause dans 25 % des collisions mortelles et dans 15 % des collisions avec blessés graves.

« Il demeure primordial de mettre la population en garde face aux différents mythes qui circulent en lien avec la possibilité de recouvrer sa capacité de conduire plus rapidement dans certaines circonstances. Uniquement le temps permet de dissiper les effets liés à la consommation d’alcool ou de drogues », de dire M. Ruel. 

Selon lui, la pratique consistant à estimer son propre taux d’alcool avant de prendre le volant présente des risques importants et est conséquemment à proscrire. L’effet d’une seule consommation ne doit en aucun cas être sous-estimé. Lorsqu’on consomme, alcool ou drogue, on ne conduit pas. 

Cette opération nationale concertée est organisée dans le cadre d’un partenariat entre la Sûreté du Québec, l’Association des directeurs de police du Québec, Contrôle routier Québec, la SAAQ et l’ensemble des corps de police du Québec.

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