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GÉNÉALOGIE: Imaginez

durée 29 septembre 2015 | 09h38

Quand on commence la recherche de ses ancêtres, tous les espoirs sont permis. La curiosité est à vif et l’on a hâte de savoir s’il y a parmi eux un quelconque grand personnage connu de l’Histoire. Certains s’enorgueillissent d’y trouver un patriote et d’autres, un grand découvreur. Enfin, certains se croient d’une race supérieure parce qu’ils auraient du sang royal dans leurs veines; ils se croient « de noblesse ».

Malheureusement, plus on avance dans le passé, plus la réalité humaine nous rattrape. Des centaines sinon des milliers de Québécois ont aussi du sang royal. Du moment que l’ancêtre Jacques Miville dit Deschênes est parmi nos ascendants, et il est l’ascendant de nombreux Québécois, nous descendons directement des grands rois d’Europe par son épouse Catherine De Baillon. On débute par Charles Martel vers 688, père de Pépin Le Bref vers 715 et, vers 742, naît le petit-fils Charles 1er mieux connu comme le grand roi Charlemagne. Puis, plusieurs rois de France, d’Espagne et d’Italie jalonnent la descendance de Charlemagne et l’on finit par aboutir sur une fille du roi (de l’état royal et non pas du monarque de France), Catherine De Baillon, venu marier en Nouvelle-France un modeste paysan, Jacques Miville dit Deschênes, à Québec, le 12 novembre 1669.

Imaginez encore un peu! Nous sommes des humains parfaitement identiques à nos ancêtres qui n’étaient pas, quoi qu’on pense, des extra-terrestres, des saints ou des bûches de bois.

Dans la France du 17e siècle, les femmes n’avaient pas le droit d’être instruites. Si l’une ou l’autre avait le malheur de révéler ses connaissances des plantes thérapeutiques ou qu’elle avait un don particulier pour soigner efficacement les malades sans les faire souffrir, elle risquait de se faire brûler vive sur un bûcher en tant que sorcière possédée du démon. La religion et les dévots maintenaient nos ancêtres féminins constamment dans la terreur. Les femmes devaient aussi se vêtir de façon telle qu’aucune partie de leur corps ne soit visible à l’exception de leur visage. Même leurs rondeurs naturelles et leur grossesse devaient être dissimulées sous des tas de vêtements gonflants. Une femme qui exhibait ses chevilles sous sa robe pouvait facilement passer pour une dévergondée.

Nos ancêtres, les hommes, partent de cette mentalité pudibonde en France pour venir en Nouvelle-France où les Amérindiennes se promènent pratiquement nues et sont totalement libres de choisir leurs partenaires sexuels jusqu’à ce qu’elles se marient à un guerrier. Faut-il imaginer que nos saints ancêtres masculins restaient religieusement insensibles à ces attraits de la nature? Est-ce si difficile d’admettre aujourd’hui que le Québec compte plusieurs descendants de Métis aux noms français?

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