Le temps passe vite et on oublie aussi vite. Parmi les illustres descendants canadiens de l’Éire, nous trouvons Louis Riel, né le 22 octobre 1844 à Saint-Boniface et pendu à Régina, en Saskatchewan, le 16 novembre 1885 à l’âge de 41 ans.

Louis Riel a été pendu parce qu’il était à la tête d’un mouvement de résistance qui visait à faire respecter les droits et la culture des Métis qui étaient alors méprisés par le gouvernement canadien. Pour cette noble cause, Louis Riel fut alors accusé de trahison et condamné à la pendaison.

La fête annuelle des Irlandais devrait normalement nous remettre en mémoire la grandeur d’âme de Louis Riel, un personnage illustre et important de l’histoire du Canada. Louis Riel était le fils de Louis Riel, père, et de Marie Lagimodière. Il était le quatrième-arrière-petit-fils de Jean-Baptiste Riel surnommé L’Irlande, né à Limerick en Irlande vers 1670. Le 21 janvier 1704, Jean-Baptiste Riel épouse Louise Coutu dans l’église S.Pierre à Sorel. La veille, le 21, il signe un contrat de mariage sous seing privé, lequel contrat sera déposé plus tard à Montréal au greffe du notaire Michel Lapailleur.

L’ancêtre Jean-Baptiste Riel était soldat dans la compagnie de Lavaltrie et a été naturalisé en mai 1710. Les parents de Jean-Baptiste Riel se nommaient Jean-Baptiste Riel, père, et Louise Lafontaine également de Limerick. La plupart des familles Riel du Québec descendent directement de Jean-Baptiste Riel surnommé L’Irlandais et partagent de ce fait un lien de cousinage avec tous les Irlandais et aussi avec Louis Riel, premier chef canadien des Métis et fondateur de la province canadienne du Manitoba.

Pour des suggestions ou pour s’inscrire aux Beaux dimanches en familles : Société généalogique de Richmond  ([email protected]).