Val-Joli (RC) – Le couple Sylvie Bolduc et Stéphan Perreault ont réservé un bel accueil aux participants de la première visite commerciale et industrielle de la Chambre de commerce régionale de Windsor pour l’année 2011-2012, qui se déroulait le mercredi 12 octobre aux Plantations Stéphan Perreault.

Situé depuis 2002 le long de la route 143 à Val-Joli, tout près de l’intersection du chemin Goshen, l’endroit a toujours attiré les regards en raison des citrouilles qui coiffent les champs durant une période de l’année. La maison familiale et la fermette utilisée pour l’entreposage et la vente des produits ainsi que l’usage du terrain font la différence, particulièrement à cette période de l’année. Le décor champêtre des Plantations Perreault a de quoi attirer et ravir les acheteurs et les touristes sur une base annuelle.

Si les courges et les sapins décoratifs s’additionnent aux fruits et légumes saisonniers semés à même les espaces dont dispose la plantation ; aux plans et arbustes ainsi qu’aux accessoires et produits, l’entreprise profite d’un marché florissant avec l’exportation de sapins et de citrouilles vers la Nouvelle Angleterre.

Cela fait déjà deux décennies que le couple poursuit avec succès une « aventure » qui a débuté par une plantation de sapins à Saint-Georges-de-Windsor. Actuellement, l’entreprise possède 850 acres de terres répartis à Plessisville, Saint-Georges-de-Windsor et Val-Joli. Sur une base annuelle, 250 000 sapins sont en production et du côté des citrouilles, 40 000 livres de récoltes permettent de charger 100 camions remorques qui font route vers les États-Unis. Les vingt-cinq variétés de courges sont aussi distribuée localement vers les bannières Métro et Provigo ainsi qu’ailleurs en Estrie et les Bois-Francs, principalement dans les marchés IGA. 

Pour assurer la productivité et l’acheminement, une vingtaine d’employés principalement composés de Guatémaltèques et de Mexicains travaillent pour les Plantations Stéphan Perreault. Cette main-d’œuvre s’avère efficace et dynamique pour l’entreprise, d’autant qu’il en résulte un contexte agréable.

Les trois enfants du couple, Viviane, Valérie et Vicky, qui sont maintenant occupées à plein temps par leurs études, ont épaulés leurs parents, ce qui rappelle à Stéphan Perreault l’époque des vacances aux Etats-Unis. « Avec nos trois filles, nous prenions un peu de temps pour mettre des feuillets publicitaires dans une enveloppe qui l’on acheminait vers des centaines de commerces pour annoncer nos produits. C’est de cette manière que l’on s’est fait connaître aux Etats-Unis. »

Bien que Vicky demeure disponible en week-end, les trois filles sont toujours présente pour la fin de semaine de l’Action de Grâce. Cette année, le soleil et la température chaude ont d’ailleurs marqué un record d’achalandage pour la famille et le personnel.

Tant Sylvie Bolduc que Stéphan Perreault ont entretenu les visiteurs de la Chambre de commerce des étapes et caractéristiques de leur entreprises à travers divers faits et des anecdotes. Ils n’ont pas manqué l’épisode des mesures sanitaires exigées par les États-Unis pour le passage des citrouilles aux douanes, suite il y a quelques années à l’apparition d’un vers provenant de Saint-Amable. L’exigence de devoir laver chaque citrouille allait conduire Stéphan Perreault, alors qu’il était dans sa voiture au lave-auto, à concevoir à toute vitesse une « laveuse de citrouilles » à jet d’eau.

L’adaptation aux marchés et aux attentes de la clientèle, de même qu’une dose importante d’énergie et de dynamisme, ont forgé le succès des Plantations Perreault. « Nous avons récemment assisté au Gala du Mérite agricole, ce qui nous a permis de constater que nous étions à quelques points seulement des entreprises lauréates, comme le Cep d’argent. C’est encourageant de savoir que nous sommes au niveau des entreprises reconnues dans le domaine de l’environnement et des produits champêtres », considère Sylvie Bolduc.

Les deux hôtes ont égaillé la visite par une belle capacité d’animation. Le goûté a par ailleurs été confié à la table champêtre Bouchées de tendresse qui est située dans le 6e rang, à Saint-François-Xavier-de-Brompton. Une première visite réussie pour la Chambre de commerce régionale, qui devra toutefois fouetter ses membres et les gens d’affaires de son territoire pour que la présence aux visites soit plus consistante.