Saint-François (RC) – Deux mois après l’arrêt des opérations chez Fenêtres Robert, le comité de relance mis en place pour la recherche d’investisseurs se penche présentement sur l’intérêt et les perspectives d’un nouvel acteur prêt à acquérir l’entreprise et à redémarrer la production.
Si les rencontres et négociations se poursuivent sous le couvert de la confidentialité, il semble que l’occasion actuelle est plus sérieuse et structurée que celles des autres investisseurs, au nombre de trois ou quatre, qui se sont succédés durant les deux derniers mois. Le maire de Saint-François-Xavier-de-Brompton, Claude Sylvain, a fait notamment mention au quotidien La Tribune d’une entreprise française et d’un ancien administrateur chez Fenêtres Robert, Jean Dallaire.

Présentement, c’est un homme d’affaires de Sherbrooke, Stéphane Couture, qui met sur table une offre d’achat supportée par deux associés. Lors d’une rencontre qui s’est tenue mercredi soir dernier à l’adresse des employés des deux secteurs de fabrication (bois et PVC) de l’usine, M. Couture, qui œuvre en gestion stratégique et financière, a indiqué son intention de conserver tous les emplois, de moderniser graduellement les installations, et de compenser des baisses salariales par des bonis et des ristournes résultant des profits.

Les propos de l’investisseur ont été bien reçus par les employés. Le président de la CSN Estrie, Jean Lacharité, préfère pour l’instant s’en remettre au cheminement graduel du dossier. « Le comité de relance est actif et l’objectif est avant tout celui de trouver un acheteur potentiel. L’offre soumise est la plus sérieuse jusqu’à maintenant, mais ce n’est pas encore la coupe aux lèvres et il ne faut pas créer d’illusion. C’est au fil des prochains jours que nous serons vraiment fixer sur les démarches en cours. »

Outre les efforts du comité de relance, la fermeture survenue durant la dernière semaine du mois de janvier a entrainé la mise en place d’une structure de soutien à l’endroit des travailleurs et travailleuses de Fenêtres Robert. Appuyé par les ressources d’autres partenaires pouvant élargir l’éventail du soutien, le Centre local d’emploi a pour sa part déployé ses ressources pour garantir le soutien de l’assurance-emploi, l’accès aux offres de travail ainsi qu’à celles pouvant permettre de s’orienter vers d’autres secteur d’activités, directement ou par le biais de programmes d’études.

Sur la soixantaine d’employés, quelques-uns ont réussi à trouver une autre avenue. C’est cependant encore une majorité qui souhaitent que la proposition actuelle soit viable, d’autant que cette période de l’année marque la reprise du marché dans le secteur des portes et fenêtres.