Violence au hockey. L'escalade doit cesser.
Québec – Le député de Johnson et porte-parole de l’opposition officielle en matière de loisir et sport, M. Etienne-Alexis Boucher, réitère, dans le contexte de l’agression de Zdeno Chara contre Max Pacioretty en début de semaine, l’importance d’une réglementation sévère anti-violence dans le hockey amateur au Québec.
« Les récents événements jumelés aux découvertes sur la sous-évaluation du nombre et des conséquences des commotions cérébrales dans le sport amateur doivent amener le gouvernement à encadrer plus adéquatement la pratique du hockey chez nos jeunes. Notre sport national doit redevenir sécuritaire. Les gestes de violence comme celui qui est diffusé à la population québécoise depuis 2 jours est choquant. D’autant plus que ces actions ont des répercussions sur les jeunes évoluant dans les ligues mineures et qui suivent l’exemple des professionnels », a souligné Etienne-Alexis Boucher.
Cette année, le Tournoi International de Hockey Pee-Wee de Québec autorisait pour la première fois les mises en échec des joueurs âgés entre 11 et 12 ans. « Les parents qui voient leurs jeunes rudoyés lors de parties d’hockey amateur sont inquiets et comme eux, nous nous demandons au Parti Québécois si le risque d’avoir des blessures ayant de séquelles permanentes vaut le plaisir de pratiquer le hockey » a mentionné Etienne-Alexis Boucher.
Selon des études menées par l'Université McGill, en introduisant les mises en échec au niveau pee-wee, il y a trois fois plus de chances de subir une commotion. Lorsqu’on apprend qu’au Québec, les commotions représentent 20% des blessures au hockey mineur, autoriser les mises en échec à un si jeune âge nous semble alarmant. De plus, toujours selon les mêmes études, même si l’on permet le retour au jeu d’un joueur dès la disparition des symptômes, le cerveau, lui, peut prendre plusieurs mois, voire jusqu'à deux ans, avant de fonctionner de la même façon qu'avant la commotion.
« J’espère que le gouvernement du Québec ne fermera pas les yeux sur les conséquences que peuvent provoquer un laxisme face à la violence dans le hockey amateur. Il est urgent d’agir, notamment en matière de bagarres, de coups à la tête et d’équipements de protection » a conclu le porte-parole de l’opposition officielle en matière de loisir et sport.
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