Publicité

26 août 2015 - 03:44

Jean-Marc Richer. 37 ans d’évolution et d’implication auprès du mouvement coopératif Desjardins

Windsor (RC) – Le directeur général de la Caisse Desjardins du Centre du Val-Saint-François, Jean-Marc Richer, quittera bientôt un milieu où il a œuvré durant trente années à Windsor, assurant aussi le rayonnement des points de services situés dans les régions limitrophes. À ces trois décennies, s’ajoutent sept années et demie durant lesquelles il a progressé jusqu’à son arrivée à l’édifice de la Caisse populaire de Windsor, qui était alors situé sur la rue de l’Église. Une contribution de 37 années et demie pour le mouvement coopératif durant laquelle il a forgé son implication à partir de trois motivations : l’énergie, la flexibilité et le dynamisme.

Né à Saint-Adrien où il a grandi, Jean-Marc Richer a obtenu son diplôme d’études collégiales en techniques administratives au Cégep de Thetford Mines. Dès lors, il peaufinera son bagage à l’université, ce qui lui permet de se tenir à jour au fil des ans. En mars 1978, sa carrière débute à la Caisse Desjardins de Plessisville pour ensuite revenir vers l’Estrie en 1983, cette fois à titre d’agent technique pour la Fédération. C’est à cette période qu’il s’établit à Sherbrooke avec sa conjointe et de leur union, longue de 31 ans, naissent deux enfants et trois petites-filles. 

Jean-Marc Richer arrive à Windsor au début du boum économique suscité par la construction de la nouvelle usine de Domtar à Windsor. Bien connu au sein du Mouvement Desjardins, le directeur général en poste, Jean-Pierre Roy, s’emploie à maximiser les retombées économiques et ses effets bénéfiques auprès de la communauté de Windsor et de la région. Peu après le début des opérations de la nouvelle usine, l’édifice tout neuf de la Caisse populaire située à l’intersection de la rue Saint-Georges et de la 2e avenue sera au cœur de ce secteur qui prend le relais du vieux centre-ville.

C’est dans ce contexte que Jean-Marc Richer évoluera de 1985 à 2001 à titre de directeur de services. Ces capacités lui permettent d’avancer efficacement, ce qui retient l’attention de M. Roy. « J’ai eu l’avantage d’être dans un milieu propice et de côtoyer de bons collègues de travail, ainsi que les membres du conseil d’administration. Je tiens à le préciser et particulièrement à souligner la confiance de Jean-Pierre Roy à mon égard. Ce fût agréable de travailler ensemble et de pouvoir assurer sa relève » tient à mentionner M. Richer. 

Avant d’occuper la direction générale à partir de 2004, Jean-Marc Richer s’affaire en 2002 à mettre sur pied le Centre financier aux entreprises situé à l’édifice de la rue Saint-Georges qui regroupera au départ les zones d’Asbestos et de Valcourt. Cette étape se greffe à celles des changements et améliorations en lien avec les nouvelles technologies informatiques et les décisions d’affaires ayant pour but de maintenir et accroître la force du Mouvement Desjardins auprès de sa clientèle et des membres. 

Performances et rayonnement

« Les activités de regroupement des services ont été des moments forts auxquels j’ai participé avec intérêt. Ce sont des suites logiques permettant d’améliorer nos performances et de mettre en commun nos points de services à la clientèle. L’étape qui a façonné notre identité actuelle, soit la Caisse Desjardins du Centre du Val-Saint-François, nous permet de demeurer concurrentiels. Une nouvelle étape est maintenant en marche afin que notre rayonnement englobe l’ensemble du territoire du Val-Saint-François. Comme pour les autres projets, le nouveau défi que j’ai assumé à l’approche de ma retraite avec mes collègues découle de trois facteurs que j’ai toujours privilégiés : l’énergie qui rapproche les employés et les membres, la flexibilité qui favorise le travail d’équipe et la dynamique d’être près de nos gens et des communautés locales », considère M. Richer.

L’actuel directeur général laisse derrière un bilan à la hausse de l’année financière 2014. « L’actif de votre coopérative financière s’établit à 450 257 000 $, une hausse de 4,9 % par rapport à l’an passé. Le passif de la Caisse est de 406 944 000 $, affichant une croissance de 4,8 %. Au 31 décembre 2014, l’avoir de votre coopérative a connu une bonne hausse, passant à 43 313 000 $, soit une croissance de 6,6 % », mentionnait M. Richer dans son message inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle du 20 avril 2015.

Tout au long de ses trente années à Windsor, notamment à titre de directeur général, Jean-Marc Richer a été présents à de nombreux évènements et activités auprès des communautés locales et régionales. Cette proximité lui vaudra, entre autres, d’être désigné pour trois présidences d’honneur en 2011 : le Salon Info-aîné, le souper de homards de la Fondation du Centre de santé et des services sociaux et le tournoi de golf des Amis de la Fondation du CHUS.

Satisfait de la relève à la direction générale qu’assumera Joé Robert, c’est en date du 28 août que Jean-Marc Richer sera officiellement à la retraite à l’âge de 62 ans. « Le changement pourrait être drastique après toutes ces années, mais avec nos deux enfants adultes et leurs trois petites filles, 180 acres de terrain à Wotton, une érablière et le plaisir de me mettre au bricolage, c’est une belle étape qui débute. »

Publicité

Commentez cet article

Un ou plusieurs champs sont manquants ou invalides:





Actualités - L'Étincelle se réserve le droit de ne pas publier ou de retirer les propos diffamatoires, obscènes, ainsi que les commentaires discriminatoires, tout comme ceux incitant à la haine ou la violence. De plus, l'écriture phonétique et les messages écrits en lettres majuscules ne seront pas acceptés.

Vous souhaitez commenter cet article ? Faites-le de façon intelligente. Quoique certains internautes se croient à l’abri en publiant des commentaires et en nous donnant de faux courriels, il est très facile de les retracer. En cas de plainte pour diffamation ou menaces, Actualités - L'Étincelle collaborera avec les autorités en leur remettant les informations desdites personnes.