Depuis la naissance du Regroupement de citoyen(e)s pour une eau saine à Richmond, nous assistons à une campagne de séduction de la part du directeur de la Santé publique. Après une rencontre avec le regroupement, puis celle au conseil de ville, voilà que les communiqués surgissent.
La semaine dernière, nous avons également reçu un charmant pamphlet avec comme page couverture une jolie fillette tout heureuse d'avoir une eau potable contenant 0.7 ppm de fluorure. Le bonheur quoi! Et lorsqu'on ouvre la brochure, on peut lire en tout début de deuxième page : « La fluoration fait consensus dans la communauté scientifique et médicale internationale ». De quoi m'étouffer avec mon verre d'eau! Consensus? Comment peut-on prétendre qu'il y a consensus lorsqu'il suffit de taper « fluoration de l'eau » sur Internet pour voir tout le débat que suscite une telle pratique?
Est-ce à cause de cette unanimité scientifique que les municipalités de Québec, Montréal, Longueuil, Gatineau refusent ou ont arrêté la fluoration de leur eau? Est-ce parce que cette pratique est sans danger et hors de tout doute que le Regroupement de citoyen(e)s pour une eau saine à Richmond est né? J'aimerais bien avoir une réponse honnête. Nous, dans le regroupement, nous sommes de simples citoyens inquiets d'une telle pratique. Nous travaillons bénévolement pour informer la population sur les revers de cette médication de masse. Mais eux? Qui pousse en arrière? Qui veut à ce point nous le faire avaler, ce si irréprochable fluor?
Marjolaine Delisle, Richmond, secteur Melbourne.