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1 octobre 2010 - 16:14

Mont Orford. Nouvel appel d'offres ou respect de la loi 90

Québec – La députée de Vachon et porte-parole de l’opposition officielle en matière d'environnement, de développement durable, de parcs et d'eau, Martine Ouellet, et le député de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, réclament une action immédiate du gouvernement libéral dans l’interminable dossier du Mont Orford.
 
Les informations rapportées dans les médias démontrent, encore une fois, l’incompétence du gouvernement Charest et une totale improvisation. « Il est inadmissible d’apprendre que le comité de sélection chargé d’analyser la candidature de l’acheteur potentiel ne s’est pas encore réuni. Qui plus est, la ministre Line Beauchamp s’était engagée à ce que la décision soit prise en septembre 2010, mais qu’elle est reportée à une date indéterminée. Comme si ce n’était pas suffisant, on apprend que le gouvernement Charest serait disposé à assumer les coûts d’opération de la station jusqu’en février 2011 et à financer l’acheteur par le biais d’Investissement Québec. Ces modifications majeures aux critères de l’appel d’offres sont injustes pour les autres acheteurs potentiels », a déclaré Martine Ouellet.
 
« À la lumière de ces nouvelles informations, le gouvernement a deux choix : ou bien il applique la loi 90 qu’il a lui-même fait adopter ou bien il lance un nouvel appel d’offres afin que tous les acheteurs potentiels puissent bénéficier des nouveaux avantages et conditions consentis par le gouvernement », a ajouté Mme Ouellet.
 
Pour sa part, le député de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, rappelle que la loi 90 évoque déjà un scénario advenant qu’aucun acheteur ne se qualifie en fonction des critères de l’appel d’offres. Dans ce cas, la MRC de Memphrémagog aurait 30 jours pour signifier son intérêt d’opérer la station de ski et, par la suite, 90 jours pour déposer un projet. « Pourquoi le gouvernement tient-il absolument à aider un promoteur qui ne répond visiblement pas aux critères de l’appel d’offres? », se demande M. Boucher.
 
« Il est inacceptable que le gouvernement modifie les règles du jeu en cours de route. Si, dès le printemps, les acheteurs potentiels avaient su qu’Investissement Québec pouvait financer en partie la caution de 4 millions de dollars et que le gouvernement était prêt à opérer la station jusqu’en février 2011, nous aurions probablement eu plus d’un acheteur intéressé. Si le gouvernement n’est pas en mesure de respecter sa propre loi, il doit à tout le moins, par respect pour la région et par souci d’impartialité, procéder à un nouvel appel d’offres juste et équitable et éviter de changer les règles du jeu à la dernière minute. C’est la seule façon d’assurer l’avenir de la station touristique du Mont Orford », a conclu le député de Johnson.

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