Une rentrée parlementaire chargée pour le député de Johnson

Windsor – À la veille de la rentrée parlementaire, le député de Johnson et porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Loisir et Sports, Etienne-Alexis Boucher, a tenu à présenter les principaux enjeux des mois à venir, tant à Québec que dans sa circonscription.
 
D’abord, M. Boucher entend suivre de près les travaux parlementaires. «  Alors que le gouvernement Charest est empêtré dans une série de controverses, il continue de proposer des projets de loi qui auront une influence majeure sur la vie des Québécois dans les prochaines années. Par exemple, le projet de loi 79 sensé encadrer l’exploitation des hydrocarbures au Québec risque, pour le moment, de donner carte blanche à une industrie qui semble accoquinée avec le Parti Libéral. Ce gouvernement est plus préoccupé à convaincre la population de l’importance de procéder rapidement plutôt que de l’informer sur les enjeux de fond. Notre parti réclame au contraire un moratoire et une extension du mandat du BAPE », a déclaré le député de Johnson.
 
«C’est le même problème pour la loi 103 sur les écoles passerelles. Malgré une levée de boucliers quasi-unanime, le leader parlementaire du gouvernement, M. Fournier, dit que le Parti libéral ira de l’avant sans la modifier », ajoute le député de Johnson. « Sans parler des projets de loi 48 et 92 sur l’éthique et le financement des partis politiques que le gouvernement ne cesse de promettre d’adopter. Que Jean Charest commence par remplir sa promesse et cesse de recevoir un salaire libéral de 75 000$ par an », s’indigne M. Boucher.
 
Ce dernier suivra aussi les travaux de la Commission sur les transports et l’environnement. «  En août dernier, la Commission a  tenu des auditions sur la problématique des cyanobactéries. Les conclusions et les recommandations de la Commission seront rendues publiques au cours des prochaines semaines. Ce sera l’occasion pour le gouvernement Charest de passer de la parole aux actes dans ce dossier », a précisé M. Boucher.
 
Quant aux enjeux touchant directement la circonscription, M. Boucher sera bien sûr très actif. « Nos deux bureaux, à Windsor et à Acton Vale, sont toujours au service des citoyens et des intervenants du milieu. Donc, je n’ai pas le temps de m’ennuyer, bien au contraire. Par exemple, je travaille, en collaboration avec l’organisme Saveurs des Cantons, à établir un circuit de distribution de produits agricoles locaux dans le Val-Saint-François. Ce service de distribution fera le lien entre les producteurs agricoles et les restaurants et institutions de la région. J’essaie aussi de trouver une solution afin de permettre au Théâtre de la Dame de Cœur de continuer à présenter des spectacles qui se distinguent à l’échelle internationale. L’entreprise souhaite monter une nouvelle pièce pour 2011, ce qui entraîne des coûts supplémentaires », a mentionnée M. Boucher.
 
Enfin, M. Boucher souhaite, comme un grande majorité de la population, que le ton à l’Assemblée nationale soit plus serein. «  Le rôle de l’Opposition officielle est de poser des questions et exiger des comptes de la part du gouvernement. Si Jean Charest et ses collègues refusent de répondre, nous ne pouvons pas simplement accepter le tout sans réagir », a conclu Etienne-Alexis Boucher.