Windsor (RC) – Les élus municipaux de la Ville de Windsor auront une rencontre avec des responsables de la Direction de l’Estrie du ministère des Transports du Québec (MTQ) mardi prochain, le 24 août, au sujet des places de stationnement sur la rue Saint-Georges.
Lors de l’asphaltage de cette rue au cours de la présente saison, des pointillés blancs ont été marqués en bordure du trottoir, côté nord, en vue du marquage des lignes. Le positionnement des pointillés a éveillé l’attention de citoyens et aussi des commerçants qui ont réalisé que l’espace entre le trottoir le la future ligne blanche ne laissait pas l’espace nécessaire pour stationner.
La Ville avait indiqué qu’il s’agissait d’une erreur du Ministère et que les places de stationnement habituelles demeuraient en place sur la Saint-Georges. Le scénario a toutefois changé puisque le marquage initial du MTQ tient compte du fait que la rue n’est pas assez large pour permettre le stationnement d’un côté, surtout dans certaines zones où l’espace n’atteint le minimum requis de 9,6 mètres.
« La rencontre de mardi prochain vise à obtenir des explications et des données précises, entre autre sur ce qui incombe à la Ville au plan de la réglementation et de ce que nous pouvons décider. En même temps, nous saurons mieux ce que le Ministère a vraiment l’intention de faire. Au départ, nous avons pris cela comme une erreur en s’assurant que le marquage des lignes ne se ferait pas ainsi, mais la saison avance et il est temps d’avoir des ligne sur la Saint-Georges, de même que sur la rue Principale », considère Mme Bureau.
Une rencontre prévue avec les commerçants
La mairesse de Windsor ajoute qu’au terme de la rencontre avec la direction régionale du MTQ, les commerçants seront rapidement informés, également dans le cadre d’une rencontre avec les élus.
Pour l’immédiat, une grande majorité de gens d’affaires de la rue Saint-Georges sont sur un pied d’alerte et compte déjà sur l’appui de la Chambre de commerce régionale de Windsor. Déjà conscients de ce qui a résulté des grands travaux de 2009 et des interdictions pour les récents travaux d’asphaltage, les commerçants craignent les effets d’une interdiction permanente.