Etienne-Alexis Boucher dresse le bilan de la session.

Windsor – Le député de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, a fait le bilan de la session parlementaire qui vient de se terminer. Si au niveau national, les questions d’éthique, le refus du gouvernement de tenir une enquête publique et un budget catastrophique ont contribué au cynisme de la population, le député de Johnson a tenu à faire part de dossiers positifs sur la scène régionale.
 
« Bien que la session parlementaire ait été marquée par les décisions douteuses du gouvernement libéral, je tenais à livrer un bilan positif et faire état de quelques réalisations qui ont un impact direct sur la qualité de vie de mes concitoyens. Un premier exemple a trait à un dossier très important pour la région, dans lequel je me suis impliqué personnellement et qui a été couronné de succès, soit la relance du Grand Prix Ski Doo de Valcourt. Cette course mythique a tenue sa 28e édition en février dernier ».
 
Le député de Johnson a aussi participé à de multiples activités en circonscription. « J’ai terminé la semaine dernière ma tournée des 28 conseils municipaux de la circonscription. Je tenais à rencontrer les nouveaux élus suite à l’élection de novembre dernier. Ces rencontres sont très profitables et me permettent d’en apprendre énormément sur les besoins concrets de mes concitoyens. J’ai aussi assisté à une foule d’activités communautaires et activités bénéfices. Récemment, j’ai participé à la Marche de la mémoire et le Relais pour la vie », a précisé M. Boucher.
 
Ce dernier a par ailleurs rappelé les difficultés vécues par les agriculteurs de la région en raison des modifications à l’ASRA. « En février dernier, j’ai rencontré une cinquantaine de producteurs agricoles inquiets des réformes de l’ASRA et de l’impact des mesures d’austérité sur les fermes québécoises. Suite à cette rencontre, j’ai déposé des pétitions des agriculteurs à l’Assemblée nationale. Le Parti Québécois a aussi tenté de questionner le gouvernement sur les effets de cette réforme. Malheureusement, nous nous sommes butés, comme à l’habitude, au refus de répondre des Libéraux », a déclaré M. Boucher.
 
Le député de Johnson a aussi été actif dans les travaux de la Commission des transports et de l’environnement sur laquelle il siège. « L’étude du projet de loi 90 sur le Mont Orford a été marquant, notamment en raison de ses impacts sur l’avenir de la région. Je me réjouis que les 459 hectares soient enfin réintégrés au sein du parc national et que le gouvernement reconnu avoir commis une erreur historique en 2006. Notre formation politique a fait un excellent travail en étudiant le projet de loi et en proposant des amendements demandés tant par le milieu économique que par les groupes écologistes », a précisé M. Boucher. Le député de Johnson a aussi questionné le Ministre délégué aux transports, Norm MacMillan, sur le dossier des haltes routières en PPP. « En plus de manquer de transparence, ce PPP a déjà commencé à coûter plus cher que prévu. Le Ministre MacMillan a été incapable de justifier la bonification de 3.1 millions $ à Immostar lorsque je l’ai interrogé », a-t-il mentionné
 
Enfin, Etienne-Alexis Boucher n’a pu s’empêcher de critiquer très sévèrement le travail du gouvernement durant la dernière session.  « Les gens qui ont suivi les travaux parlementaires, et en particulier la période de questions et réponses orales, ont avec raison été déçus du comportement de leur gouvernement. Le gouvernement Charest a débuté la session en refusant de tenir une enquête publique sur les allégations de corruptions, et a fait preuve d’un entêtement inqualifiable jusqu’à la fin de nos travaux. Entre temps, Jean Charest, par l’entremise du Ministre des finances, a décidé d’imposer une taxe à la santé régressive, démontrant sa méconnaissance des difficultés financières vécues par les familles à revenu modeste. Le grand bâtisseur tente depuis 2003 de démolir notre filet social, mais nous ne le laisserons pas faire », a conclu le député de Johnson.