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29 mai 2010 - 08:36

Robert Bourbeau et Lauretta Vachon : Un amour durable

Windsor (RC) – Robert Bourbeau et Lauretta Vachon entament cette année leur 66e anniversaire de mariage. Tous deux âgés de 86 ans, ils ont souligné 65 ans de mariage l’an dernier en présence de leur enfants et de proches parents et amis. Dans leur cas une chose est certaine : l’amour l’un pour l’autre n’a pas été atténué par les années.

Tous deux sont nés à Saint-Félix-de-Kingsey, là où les atomes crochus se sont manifestés. Tous deux avaient déjà une idée de ce que pouvait être une famille, Lauretta ayant grandi parmi des quinze frères et sœurs tandis que Robert partageait son espace avec les neuf autres enfants de la familles.

« On a appris à tout faire avec rien et à s’arranger avec ça. J’ai quand même pu faire ma 8e année et très tôt, j’ai commencé à faire de la couture. J’ai même vendu des produits Avon pour me faire de l’argent de poche. Ça me donnait aussi l’occasion de rencontrer des gens et d’avoir une vie sociale plus active », se souvient Mme Vachon.

Autant pour elle que pour son mari, l’instruction leur est toujours apparue comme une voie à privilégier, malgré les sacrifices et les contraintes qui peuvent s’y rattacher. « Le seul héritage qu’un enfant ne peut pas dépenser, c’est l’instruction », estime Robert Bourbeau, qui a pour sa part fait l’effort d’acquérir quelques diplômes dans le domaine de la construction où il a œuvré durant de nombreuses années. Son premier diplôme acquis de l’école de Saint-Hyacinthe fera de lui un fabriquant de beurre.

C’est cependant comme contracteur en menuiserie qu’il apportera suffisamment de beurre sur la table familiale. Dès leur union, le couple donnera naissance à dix enfants dont huit sont toujours vivants, affichant le dynamisme et la vigueur d’esprit de leurs parents.

La famille Bourbeau a demeuré à Windsor durant plusieurs années en bordure de la rivière Saint-François, près de la voie ferrée. La rue De la Gare témoigne encore de se passage vers la maison des Bourbeau qui était située à proximité de l’ancienne Fonderie Bruno. C’est durant cette période que Robert Bourbeau a laissé son emprunte comme contracteur, entre autre lors de la construction du salon funéraire Antonio Boisvert. Il fera aussi l’achat de terrains, dont certains conduiront à l’ouverture du boulevard Desharnais.

L’endroit où la famille demeurait en bordure de la rivière sera finalement exproprié, ce qui amènera le couple à opté pour une belle portion de terrain, cette fois en bordure du lac Brompton où Robert Bourbeau érigera son atelier et fera affaire avec beaucoup de gens de la région.

« Rien faire avec tout, c’est facile ; tout faire avec rien, c’est une autre affaire. Malgré tout, on a eu un bon train de vie et surtout la joie de vivre et la capacité de donner », considère Robert Bourbeau avec un œil coquin, heureux de se rappeler la chance d’avoir fréquenté l’école des Frères du Sacré-Cœur dans son jeune temps, là où il a pu se familiariser avec la philosophie et la psychologie qu’il a toujours considéré comme de beaux acquis.

Après plus de trente années au lac Brompton, le couple a décidé l’an dernier de laisser leur maison et le terrain pour aménager à la Résidence du Château Le Bel Âge à Windsor. Évidemment, le contraste est plus évident au chapitre de l’espace et de l’environnement, même si la résidence est en mesure de répondre aux besoins et aux attentes du temps présent. C’est cependant un choix réfléchi pour Laurette et Robert, qui veulent avant tout conserver leur autonomie sans qu’il soit nécessaire d’impliquer de trop près l’un ou l’autre de leurs enfants.

La vie a été riche pour le couple dont les regards et les sourires témoignent toujours d’une complémentarité indéniable et d’un amour réciproque. En frais de construction, c’est du solide !

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