Saint-Denis (RC) – La Sûreté du Québec en Estrie indique que des enquêteurs du poste Val-Saint-François épluchent les faits et indices entourant l’incendie survenue le dimanche 25 avril chez Matériaux Anctil, à Saint-Denis-de-Brompton. Des liens se confirment entre deux autres incendies qui ont conduit dans chaque cas à la perte de tuyaux de polyéthylène et de polyuréthane ainsi que de ponceaux destinés à la canalisation et au drainage auprès des propriétaires de terrain ou du réseau routier.
Un premier incendie a touché la succursale du Groupe Anctil à Granby le 16 avril, causant plus 100 000 $ de pertes. La présence d’un individu capté par les caméras de surveillance indique clairement qu’il s’agit d’un incendie criminel. La semaine suivante, le 23 avril, d’autres tuyaux ont flambé, cette fois dans l’environnement de Transports Québec à Magog situé face à la bannière Rona qui appartient au Groupe Anctil. Dans un article paru la semaine dernière dans La Tribune, la journaliste Caroline Bouchard rappelle deux autres incendies qui ont touché le Groupe Anctil, l’un en 1998 au magasin Rona l’entrepôt, un mois après son ouverture officielle. L’autre date du printemps 2009, causant la perte totale de l’usine d’assemblage des Maisons Orford.
Dans le cas du feu qui a pris naissance le 25 avril dans la cour de Matériaux Anctil, la présence d’un client dans le magasin a permis de réduire quelque peu la propagation du feu. En fait, le propriétaire Jocelyn Anctil a pu compter sur l’intervention efficace du directeur de service d’incendie de Saint-Denis, Michel Marchesseault, peu avant l’arrivée d’une vingtaine de pompiers de la brigade. Les dommages s’élèvent malgré tout à plus de 50 000 $ et, encore pour cette fois, des indices confirment la nature criminelle de l’incendie.