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Val-Saint-François (RC) – La participation d’une vingtaine de pompiers provenant des brigades d’incendie de Saint-Claude, Saint-François-Xavier-de-Brompton, Richmond et Windsor-Val-Joli a conduit le dimanche 18 avril à la découverte de la dépouille de Mme. Jacqueline Gélinas sur la rivière Saint-François, entre Richmond et Windsor, à la hauteur des terrains de l’exposition agricole. Cette découverte a été un soulagement pour la famille et les proches de Mme Gélinas qui était portée disparue depuis le 8 mars dernier.
C’est d’ailleurs la famille qui, quelques jours avant la découverte du 18 avril, avait contacté le directeur de la Régie intermunicipale d’incendie de Windsor-Val-Joli, Michael Beattie, afin que les recherches interrompues par la SQ reprennent de nouveau sur la Saint-François. Il faut se rappeler qu’au moment de la disparition de Mme Jacqueline Gélinas, une résidante de Victoriaville, les policiers de la MRC d’Arthabaska constataient le décès par suicide de l’ex-conjoint de la dame de 64 ans, également domicilié à Victoriaville. Des indications laissées par l’homme décédé ont aussitôt informé les policiers que celui-ci avait assassinée Mme Gelines pour ensuite transporté son corps jusqu’aux berges de la rivière Saint-François, entre Richmond et Windsor, ce qui allait conduire les unités spéciales de la SQ vers la zone indiquée. Les recherches qui se sont déroulées durant quelques furent vaines, à une période où la saison et la température de l’eau ne facilitaient pas l’immersion.
Les semaines ce sont écoulées sans que les recherches reprennent du côté des autorités policières, déjà occupées du côté de Sainte-Clotilde-de-Horton, en Mauricie, par la disparition d’un jeune enfant à la toute fin du mois de mars. Souhaitant pouvoir disposer d’un support bénévole efficace pour l’organisation d’une autre battue, les proches de Mme Gélinas décidèrent de communiquer avec le directeur de la brigade intermunicipale de Windsor-Val-Joli.
« Ces personnes voulaient que nous organisions une battue, ce qui était possible à condition de disposer d’un nombre suffisant de bénévoles et d’embarcations adéquates. J’ai contacté le chef des pompiers de Richmond, Alain Durocher, en tenant que les recherches allaient se dérouler sur la rivière, entre Richmond et Windsor. Une rencontre s’est tenue avec les proches et nous avons retenu la journée du dimanche 18 avril pour faire les recherches, relate Michael Beattie.
Pendant qu’Alain Durocher s’activait à réunir des pompiers volontaires pour la journée de recherche, M. Beattie contacta ses homologues de Saint-Claude et Saint-François, Christopher Grey et Pierre Milhomme, afin que ceux-ci regroupent quelques pompiers. De plus, le directeur de la Régie intermunicipale allait recevoir une réponse positive des responsables de l’entreprise windsoroise Nautic & Art afin de pouvoir disposer d’une embarcation de type Zodiac. « Il fallait cependant que l’embarcation soit utilisée par une personne qui connaît bien la rivière. J’ai fait appel à Michel Morin de Windsor, un ancien garde-chasse qui pouvait disposer des cartes de la rivière. J’ai par ailleurs informé les membres de la régie et la SQ de notre démarche », ajoute M. Beattie.
C’est donc une vingtaine de pompiers qui étaient à l’œuvre dès 9 heures le 18 avril, soit 4 de Richmond, 2 de Saint-Claude, 6 de Saint-François et 7 autres de Windsor-Val-Joli. Outre l’équipement de Nautic & Art, le groupe disposait de trois autres embarcations. C’est à 10 h 43 que Michel Morin et Bernard Roy, un pompier de la brigade de Saint-François, ont repéré le corps de Mme Gélinas.
Le directeur Michael Beattie tient à remercier tous les volontaires qui ont pris part aux recherches et souligne la collaboration de Nautic & Art. La découverte du corps met un terme aux attentes douloureuses des proches de la victime et, par la même occasion, permet aux autorités policières de clore le dossier d’une triste affaire.