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16 janvier 2010 - 13:37

La formule « sur rendez-vous » s’est avérée efficace pour les cliniques de vaccination contre le H1N1 dans le Val-Saint-François

Val-Saint-François (RC) – Pour le Carrefour de la santé et des services sociaux (CSSS) du Val-Saint-François, c’est maintenant l’étape des vaccins pour contrer la grippe saisonnière. Le qualificatif pour ce virus résonne comme le chant des oiseaux au printemps en comparaison du vilain «H1N1», qui a suscité l’attention et parfois de vives craintes durant une bonne partie de l’année 2009. Dans le cadre d’un éventail médiatique parfois virulent et d’une unanimité un peu chétive au sein de la population, la volonté manifeste des responsables de la santé publique aura néanmoins permis à presque la moitié de la population au Québec de se prémunir contre un danger potentiel.

C’est en avril 2009 que la souche du virus H1N1 s’est manifestée au Mexique, ce qui entraîna une série de mesures préventives au plan international chapeautée par l’Organisation mondiale de la santé (OMG). Ce qui au début était nommé « grippe porcine » allait revêtir peu à peu son identité scientifique pendant que le bilan de la propagation atteignait plusieurs pays du globe, sans toutefois atteindre le seuil incontournable de l’épidémie. Cependant, l’OMG décida au mois de juin d’interrompre la donnée des chiffres, jugeant qu’il était préférable d’amoindrir les effets d’une possible propagation sur le moral des populations et, par la même occasion, d’éviter de devoir présenter sur une base régulière des données incomplètes ou trop fluctuantes. Pendant ce temps, les instances sanitaires de plusieurs pays s’affairaient à organiser les campagnes de vaccination, les laboratoires devaient s’assurer de la conformité des doses et des entreprises pharmaceutiques roulaient à plein régime afin de fournir suffisamment la clientèle.

Cliniques sur rendez-vous
Plus près de chez nous, le Carrefour de la santé et des services sociaux planifia la campagne de vaccination avec l’heureuse idée de procéder par rendez-vous. Alors qu’à certains endroits au Québec des gens faisaient la file aux petites heures du matin par un temps de chien, comme pour un spectacle d’un groupe branché au Centre Bell, ou que maman et papa se cognaient le nez sur la porte d’un centre commercial, le CSSS détermina un espace de vaccination adéquat pour chacune des trois principales zones du Val-Saint-François (Richmond, Valcourt et Windsor).

De passage à la clinique aménagée à Windsor dans la grande salle de l’église Saint-Grégoire VII où loge maintenant les Chevaliers de Colomb, l’un des journalistes de L’Étincelle fut à même de constater l’efficacité de l’organisation. De l’accueil jusqu’à l’aire d’attente après la prise du vaccin, la dizaine de stations érigées dans la salle permettait à chaque personne d’être bien accueillie, informée et surtout vaccinée contre la grippe H1N1.

L’expérience d’un blitz
Il est à retenir qu’un an auparavant, soit le 8 novembre 2008,
une clinique de vaccination gratuite contre la grippe saisonnière avait profité d'une forte affluence. En fait, le Carrefour de la santé et des services sociaux avait organisé cette clinique dans le but de mesurer sa capacité d'intervention et d'efficacité face à une pandémie nécessitant une vaccination rapide auprès de la population.

Installés au Centre régional Le Bel Âge à Windsor, les responsables et bénévoles de la clinique avaient pour tâche de faire en sorte que 640 personnes puissent être vaccinées durant la journée 8 novembre dans un délai précis, soit de 10 h à 14 h. Au terme de cette période, l'objectif a été atteint et dépassé puisque se sont plus de 750 personnes qui avaient été vaccinées. Si le bilan de l’opération s’est avéré très positif dans son ensemble, l’exercice allait permettre au CSSS d’identifier les quelques faiblesses bénignes qui ressortaient de ce blitz.

Un an plus tard, soit au début du mois de novembre dernier, les cliniques organisées à Valcourt, Richmond et Windsor recevaient progressivement les diverses tranches de clientèles selon un agenda désignant les personnes susceptibles d’être plus sévèrement atteintes par ce qui était cette fois la grippe H1N1. Plus de 80 % des jeunes du primaire et du secondaire ont pour leur part été vaccinés dans les établissements scolaires sur une base volontaire. À partir de décembre, les doses furent accessibles à toutes les personnes voulant se prémunir du virus. Seules quelques brèves pénuries de vaccins ont interrompu momentanément le travail des équipes en place dans les trois cliniques temporaires.

Un bilan à venir
Bien que la densité de la population dans le Val-Saint-François n’est pas comparable avec d’autres régions plus urbaines, le Carrefour de la santé et des services sociaux semble avoir été en mesure d’offrir une performance appréciable au terme de la campagne de vaccination qui s’est achevée le 30 décembre dernier dans toutes les régions du Québec. Le CSSS prévoit présenter d’ici peu le bilan de cette campagne dans le Val-Saint-François qui a permis à plusieurs personnes de contrer les risques d’une grippe menaçante, particulièrement pour les enfants, adolescents et jeunes adultes.


Cette photo nous ramène également au début de novembre, mais il s’agit de l’année 2008 ou un blitz de vaccination contre la grippe saisonnière avait été organisé au Centre régional Le Bel Âge à Windsor. L’objectif de cette journée, qui visait à mesurer la capacité de pouvoir vacciner massivement en cas de pandémie, a permis au Carrefour de la santé et des services sociaux de s’ajuster face aux menaces de la grippe H1N1.


Pour la zone de Windsor, la clinique de vaccination contre la grippe H1N1 était dans l’ancienne église Saint-Grégoire VII du secteur Greenlay où loge depuis quelques années les Chevaliers de Colomb. Pour les zones de Richmond et Valcourt, les cliniques étaient aménagées respectivement dans l’ancienne école primaire Le Tremplin et au Centre de jour du CLSC.

         

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