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28 décembre 2009 - 09:03

Un défi qui a débuté depuis déjà dix ans Robert Côté au Super Dépanneur Windsor

Windsor (RC) – Voilà maintenant dix années que le Super Dépanneur Windsor opère à l’angle des rues Principale Nord et Frye, face à l’usine des Papiers couchés d’Atlantic. C’est le 17 décembre 1999 que les deux copropriétaires, Gilles et Robert Côté, démarraient le commerce avec le défi d’en faire une entreprise rentable.

En fait, le dépanneur doté d’une station d’essence était fermé depuis quatorze mois et l’avait auparavant été à quelques reprises. Abritant autrefois un garage de mécanique générale pour ensuite être converti en dépanneur, l’endroit n’avait jamais été une mine de prospérité  malgré les efforts des propriétaires successifs. Pour Robert Côté, le défi n’était cependant pas un secret de polichinelle pas plus qu’un objectif inatteignable.
« Quand on me demande ce que ça prend pour opérer un dépanneur avec succès, je réponds qu’il faut être « workalique » et masochiste. Le secret, c’est de consacrer beaucoup d’heures à son commerce, d’aimer le public et de se sentir bien dans son travail. Après dix années, je peux maintenant envisager de diminuer un peu le rythme, mais pour l’instant je suis présent de 12 à 15 heures par jour », indique Robert Côté.

C’est au début des années 1990 que son frère Gilles avait pris possession de l’ancienne Épicerie Morin qui faisait face aux Papiers Atlantic, tout près de la rue Frye. Le bâtiment est occupé depuis déjà quelques années par la Boulangerie artisanale, mais auparavant, Gilles Côté avait réussi avec peu de moyens à dynamiser le commerce qu’il avait reconverti en dépanneur.

 Quelques années plus tard, il délaissait l’endroit pour prendre possession d’un dépanneur situé près du vieux Rock Forest. C’est d’ailleurs dans cette municipalité que les frères et sœurs Côté ont grandi. Leur père possédait un garage de mécanique et presque tous les membres de cette famille ont œuvré dans des commerces et entreprises ayant des liens directs avec la clientèle.

Robert Côté a travaillé durant de nombreuses années dans le domaine de la chaussure, surtout pour la chaîne familiale J.B. Lefebvre qui a fait faillite en 2003. Jusqu’à ce qu’il entreprenne un nouveau défi à Windsor, il s’est occupé à revitaliser certaines succursales de la chaîne, ce qui l’a conduit aux frontières de l’Ontario, en Outaouais et dans la région de Saint-Jérôme. L’association avec son frère pour l’achat du dépanneur allait arriver à point.

« Mon travail était moins intéressant et je commençais à vouloir m’établir d’une façon plus stable, avec moins de déplacements. J’ai trouvé ce que je cherchais à Windsor. À partir de là, j’avais la même vision que mon frère, soit celle d’offrir un service et un environnement à l’ancienne, un peu comme un magasin général. Les gens aiment cette atmosphère et ça fait en sorte que nous avons une clientèle variée. Au fil des ans, nous avons apporté des changements et essayé des choses, comme ce fut le cas pour les heures d’ouverture. En prenant soin d’avoir un lieu de travail sécuritaire pour nos employés, le commerce a été ouvert 24 heures sur 24 durant une période.

Maintenant, j’ouvre à 3 h 30 et ça permet de rejoindre des personnes qui peuvent prendre un breuvage chaud, manger un peu, prendre de l’essence et ce dont elles ont besoin. Nous allons bientôt apporter des changements, mais toujours avec l’idée de garder le même cachet et d’améliorer le service.

Si l’acquisition du dépanneur et de la station d’essence a été l’opportunité de changer d’air et d’amorcer un nouveau défi, ce fut aussi pour Robert Côté la chance de nouer des liens avec celle qui partage son quotidien depuis neuf ans. Engagée dès l’ouverture du commerce, Marcelle  se rappelle fort bien de cette première année. « J’étais avec Robert pour le grand nettoyage quelques jours avant que ça démarre. C’est durant les mois qui ont suivi que nous avons appris à nous connaître. Ce qui est bien, c’est qu’on partage le même intérêt pour notre travail et qu’on se sent bien dans ce qu’on fait. »

Robert Côté est du même avis et dix ans après avoir amorcé un nouveau virage, son intérêt demeure le même. Quant au fait d’être accro du travail et masochiste, il envisage de diminuer les heures… mais pas trop quand même.

 

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