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Val-Joli (RC) – Après quatorze années de politique municipale, dont onze comme maire de Val-Joli, Gilles Perron a pris la décision de ne pas se représenter au poste de Maire pour l’élection du 1er novembre. Estimant être à la croisée des chemin, il a choisi de laisser les guides pour se consacrer à sa famille et entreprendre un nouveau défi personnel qui sera moins exigeant au niveau des heures et de la disponibilité.
« Durant toutes ces années, j’ai été un peu un bourreau de travail, mais je considère avoir contribué à de belles réalisations. Ce que je retiens, c’est la bonne collaboration de mes collègues au conseil. Nous n’étions pas toujours d’accord sur certains points et dossiers, mais nous avons toujours été en mesure d’établir un consensus », considère Gilles Perron.
Le maire de Val-Joli retient de ses mandats la satisfaction d’avoir pu contribuer à restructurer l’organisation de la Municipalité afin d’instaurer une gestion informatisée et renouveler les infrastructures. Avec des équipements plus efficaces et mieux adaptés, il note, entre autres, que l’entretien du réseau routier, la communication auprès des citoyens, l’environnement et les relations avec les municipalités limitrophes ont pu être améliorés.
« Avec la collaboration du conseil, j’ai été en mesure de faire avancer certains dossiers et de donner une identité plus distincte à Val-Joli au plan régional. Ces réalisations ne se sont pas faites au détriment de l’enveloppe budgétaire, car notre situation financière est enviable et nous n’avons pas de dettes. C’est ce type de gestion que je me suis efforcé de maintenir et j’espère qu’il en sera de même pour l’avenir », souhaite M. Perron.
Au sein de la MRC.
L’implication du maire a aussi été notable au niveau de la Municipalité régionale de comté (MRC) du Val-Saint-François, particulièrement au chapitre de l’environnement. Faisant partie du conseil d’administration de la Société de gestion des matières résiduelles (SGMR) de la MRC dès sa nomination comme maire de Val-Joli, Gilles Perron a été un fervent promoteur d’un environnement plus vert, prônant le recyclage et la conversion du site d’enfouissement sanitaire (LES) en site d’enfouissement technique (LET). Il a été le premier maire de la MRC à faire appel aux services de l’Escouade verte et sans doute l’un des participants les plus réguliers et constants aux collectes annuelles de RDD.
Toujours au niveau de l’environnement, Gilles Perron a enfourché un cheval de bataille afin de réduire les bruits routiers résultants des freins moteurs de véhicules lourds circulant sur le territoire de Val-Joli, surtout dans le rang 12. Menant le dossier jusqu’à Québec où Val-Joli a fait front commun avec Tadoussac pour modifier la réglementation routière, il estime avoir mis Val-Joli sur la carte du Québec malgré les pressions de groupes et d’intérêts peu enclins au projet de réduction des bruits routiers. Le projet reste cependant sur la table et pourrait éventuellement permettre d’apporter certains changements à la réglementation.
Outre ce dossier qu’il a mené de façon plus personnelle, Gilles Perron a été actif au sein de la table du conseil de la MRC, mettant de l’avant des volets qui se sont concrétisés, tels le Fonds culturel et le service de transport collectif qui commence à prendre forme ainsi que plusieurs aspects reliés à l’environnement.
Quatre postes en jeu
À l’approche de la campagne électorale, l’actuel maire de Val-Joli a conscience de laisser un domaine dont il tire de nombreuses satisfactions, mais qui exigeaient beaucoup de son temps. « J’ai œuvré comme technicien animalier durant trente-cinq ans auprès des étudiants du Cégep de Sherbrooke et je suis à la retraite depuis maintenant cinq ans. J’ai donc mené deux carrières durant un bon bout de temps durant lequel le domaine municipal a été pour moi très enrichissant. Cependant ma famille est importante et j’entrevois la possibilité d’un nouveau défi qui m’éloignera moins de mes proches. »
Gilles Perron donne son appui au conseiller André Therrien qui, au terme de son premier mandat à la table du conseil de Val-Joli, briguera les suffrages afin de prendre le relais à la mairie. La décision de M. Therrien fait en sorte cependant que seulement deux conseillers, Sylvain Côté et Philippe Verly, feront campagne pour obtenir un second mandat. Suite aux retraits annoncés de Lorenzo Bergeron, Patrick Bernier et Richard Boucher, trois sièges devront être comblés lors des élections du 1er novembre. Gilles Perron prévoit qu’il y aura suffisamment de candidates et de candidats pour que ces trois postes se renouvellent et qu’un nouveau maire assure la continuité du travail accompli.