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11 juin 2009 - 09:06

Le directeur du poste Val-Saint-François de la SQ souligne avec fierté le travail de son équipe

Val-Saint-François (RC) – La fin du mois de mai et le début de juin ont laissé place à un rythme un peu plus régulier pour la direction et l’équipe d’agents du poste Val-Saint-François de la Sûreté du Québec. Tous ont vécu des moments intenses et stressants suite à des cas de disparitions qui se sont produits de la fin d’avril jusqu'à l’approche de la mi-juin. Les efforts déployés par l’équipe du poste, qui a pu compter sur des appuis opportuns, ont cependant permis de résoudre chacun des cas sans que ne s’y rattache une conclusion tragique ou incertaine. Suite cette séquence particulière, les policiers et policières ont pu éprouver la satisfaction et la fierté d’un travail bien accompli.

Le directeur du poste Val-Saint-François de la SQ, Patrice Saint-Martin, partage cette fierté avec ces collègues et constate par la même l’occasion l’efficacité de son équipe. Conscient et bien au fait des critiques auxquelles doivent faire face les agents, dont celles qui se sont glissées pour l’un des cas de disparitions qui se sont produits durant une fin de semaine particulièrement active, M. Saint-Martin considère que les récents dossiers résolus témoignent de la qualité et des compétences de son équipe à intervenir efficacement.

Rappelons que le 26 avril dernier, les agents du poste Val-Saint-François ont fait face à la disparition d’un bambin de 13 mois abandonné par son père dans un boisé à Sainte-Anne-de-la-Rochelle. Les policiers ont pu recueillir les renseignements nécessaires et en moins d’une heure, une équipe technique de Montréal survolait la zone tandis que l’agent Patrick Sullivan repérait le bébé. Durant la fin de semaine des 9 et 10 mai, trois cas simultanés de disparitions sont survenus. Dans la zone de Valcourt, les policiers ont pu retrouver une personne aveugle et une autre souffrant de pertes de mémoire. Dans la zone de Windsor, une fille de 12 ans et un garçon de 14 ans se sont perdus en forêt dans le secteur du lac Boissonneault et des terrains de Domtar. Là encore, ce cas a pu se solder sans conséquences fâcheuses.

« Quand on fait des bons coups, c’est important d’en parler. Nos efforts sont souvent discrédités par des critiques qui ne tiennent pas comptent des nombreux aspects et circonstances que nous devons traiter. J’ai cette fois la conviction d’affirmer que les efforts de nos policiers ont permis de sauver trois vies en l’espace de peu de temps. Au plan local et régional, je trouve qu’il est important que les gens sachent ce que nous sommes capables d’accomplir et que cela puisse mettre en lumière le métier de policier. Cela démontre également notre force d’intervention à divers niveaux », précise le directeur du poste Val-Saint-François.

Patrice Saint-Martin tient cependant à souligner l’apport du soutien et des collaborations qui ont pu faciliter le travail des agents du Val-Saint-François. Pour chacun des cas traités, des citoyens et citoyennes se sont impliqués bénévolement tandis que d’autres sont intervenus au moment opportun, comme ce fut le cas du résident du lac Boissonneault, qui  a rapidement apporté son aide à l’un des deux enfants portés disparus dans ce secteur. La Ville de Windsor a de nouveau facilité la tâche des agents en mettant à leur disposition les espaces du poste de l’ancienne police municipale. Du côté de la Sûreté du Québec, le déploiement des forces s’est manifesté avec l’ajout des équipes spéciales provenant de l’Estrie et de Montréal.

« Cela démontre à quel point nos ressources d’intervention sont importantes. S’il est vrai que nous avons à faire face à des critiques, nous sommes conscients des appuis qui proviennent de la population et de diverses instances. Beaucoup de gens comprennent la nature de notre travail. D’ailleurs, nous avons reçu de nombreux courriels d’encouragement et de félicitions qui nous font chaud au cœur », mentionne Patrice Saint-Martin.

Quatre disparitions en moins de trois semainesIl faut toutefois mentionner que le cas des deux enfants avait laissé profiler momentanément un commentaire médiatique qui mettait en cause l’efficacité des agents. Guy Marchand, directeur adjoint du poste Val-Saint-François, tout comme l’agent des communications de la direction de l’Estrie, Louis-Philippe Ruel, avaient corrigé le tir au passage, mais l’effet de cette critique a toutefois atteint l’équipe du Val-Saint-François.

Des policiers mais aussi des parents
« Nous avons tous été touchés par ces disparitions, d’autant plus que la plupart d’entre-nous sommes des parents. Au sujet des deux jeunes, le dossier a au départ été traité comme étant une fugue et non comme une disparition. Mais c’était comme ça parce que nous avions rejoint les parents des deux familles, les proches et les amis. Nous avions un témoignage crédible d’une personne qui affirmait avoir vu la jeune fille à Windsor. C’est à partir de dimanche que nous avons considéré le dossier autrement. Tout cela est maintenant derrière nous. Ce qu’il faut surtout retenir, c’est que ce n’est pas toujours évident pour nous malgré toute notre attention et nos efforts, mais un fait demeure, c’est que nous faisons le maximum », soutient M. Marchand.

Comme en fait mention le directeur adjoint du poste Val-Saint-François de la SQ, la plupart des agents sont des parents, comme c’est le cas pour Patrick Sullivan qui a trouvé le bambin de 13 mois. L’image saisie par le photographe professionnel Jocelyn Riendeau pour le quotidien La Tribune valait mille mot. On voyait l’agent Sullevin quittant le boisé en courant avec dans ses bras le bébé qui a pu s’en tirer indemne. Cette photo valait mille mots. Durant les semaines qui ont suivi, Patrick Sullevin a été sollicité par plusieurs médias. Il a accepté de répondre aux demandes sans toutefois que cela déborde vers exhibition à n’en plus finir. En bout de ligne, le policier a agi comme s’il s’agissait de son enfant en donnant le meilleur de lui-même au niveau de son travail. Tout comme ses collègues, ces instants sont maintenant derrière lui, avec ce qui reste de fierté et du sentiment d’avoir fait pour le mieux.


 

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