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24 avril 2009 - 11:21

Personnalité du mois de la Chambre de Commerce Régionale de Windsor

Windsor – L’entreprise Construction Alain Morin est relocalisée depuis ce printemps à l’angle des rues Saint-Georges et Bois-Joli. C’est à cet endroit que débute l’accès au parc industriel de Windsor dans lequel la plupart des bâtiments ont été construits par Alain Morin et son équipe. Dans les autres secteurs de la ville et de la région immédiate, d’autres bâtiments industriels, commerciaux et résidentiels ont été érigés par le propriétaire d’une entreprise surpris d’apprendre que la Chambre de commerce le désigne « Personnalité du mois ». S’il n’est pas enclin à se mettre à l’avant-scène, Alain Morin a tout de même accepté de se prêter à l’exercice d’un portrait qui, en bout de ligne, n’a rien de surprenant puisqu’il tient à la base d’une certitude et au fil des temps d’une volonté de bien faire les choses.

Dès l’enfance, Alain Morin savait ce qu’il voulait faire dans la vie : construire. Les campements qu’il érigeait dans les boisés étaient le signe évident d’un intérêt manifeste qui ne découlait même pas d’une tradition familiale. Son père travaillait à la Domtar et ni un oncle ou un grand-père lui a insufflé le goût de construire. Et quand il fut adolescent, à cette époque où le profil académique commandait des études universitaires, au minimum collégiales, et que la formation professionnelle faisait malheureusement figure de parent pauvre, Alain Morin savait exactement où se diriger : vers le cours « ouvrier construction 2 ».

« C’était un cours de deux ans que j’ai complété à Asbestos de 1977 à 1979. J’ai pris ce cours parce que je voulais être menuisier et que ce métier est directement relié à plusieurs compétences du domaine de la construction. Avoir une carte de menuisier ouvre beaucoup de portes et donne la possibilité de toucher à d’autres secteurs d’activités. Mon choix était aussi relié au fait que j’ai toujours aimé travailler le bois. »

À partir de 1979, Alain Morin sera à l’emploi de l’usine Domtar à Windsor pendant deux ans durant lesquels il constate sa difficulté à devoir évoluer entre quatre murs sans la lumière du jour, soleil ou pas. Il quitte ainsi Domtar pour s’intégrer à d’autres entreprises au sein desquelles il pourra pratiquer son métier à l’extérieur, peu importe la température ou la saison. Avec un bon bagage d’expériences accumulées, il se lance en affaires avec d’autres associées en 1985 à titre d’entrepreneur général. Deux ans plus tard, il décide de faire cavalier seul au moment où l’économie locale et régionale profite grandement du projet de la nouvelle usine de Domtar. Mais c’est au départ dans le domaine résidentiel que Construction Alain Morin inc. trace son expertise et sa réputation.

L’entreprise démarre avec la présence de Serge, l’un des frères d’Alain, qui est toujours en poste depuis près de vingt-cinq ans. Cinq employés sont à l’œuvre durant les premières années pour construire des bungalows et autres types de résidences familiales. Rapidement, Construction Alain Morin étend ses activités au domaine commercial et par la suite à celui de l’industrie via des contrats de sous-traitance. Aux divers niveaux de compétences rattachés à la construction domiciliaire s’ajoute l’expertise et l’exécution de nouvelles techniques relevant des structures d’acier, de l’usage du béton et du recouvrement de tôles.

Progressivement, l’entreprise fait son chemin dans des projets d’investissements majeurs qui seront réalisés localement en grande partie, bien que des contrats amènent l’équipe à l’extérieur, notamment pour Kruger, Papiers Scott à Lennoxville, Tafisa à Lac Mégantic et Eka Chimie Canada à Valleyfield. L’usine Domtar à Windsor devient aussi un client régulier pour divers projets et les vérifications annuelles (« shut down »). Quant au parc industriel de Windsor dont le développement s’amorce pour de bon à la fin des années 1990, Construction Alain Morin forgera le paysage de la diversité économique, de Portes Lemieux à Papiers Grimard en passant par les motels industriels et autres bâtiments.

« Je me considère chanceux d’avoir pu évoluer à Windsor durant toutes ces années et c’est grâce aux gars qui travaillent pour moi que je suis rendu là. Il arrive de plus en plus de moments où tu n’as plus le temps d’être sur les chantiers à cause de l’ampleur et de la complexité des projets. Comme j’ai toujours misé sur la qualité du travail, du service et sur la rapidité d’exécution, ça prend une équipe capable d’arriver à ces objectifs », affirme Alain Morin.

Il n’en reste pas moins qu’à travers cette évolution qui vient au départ de la volonté et du goût de construire, le détenteur d’un DEP en 1979 a été en mesure d’affiner ses connaissances au fil des nouveaux défis. Pour ce faire, il demeure à jour au plan des techniques et de la gestion par le biais de formations diverses, démontrant une bonne capacité à ingérer rapidement les connaissances acquises, mais aussi à trouver des solutions aux problèmes et énigmes qui peuvent survenir. « Il faut que tu allumes vite », reconnaît Alain Morin qui, à travers la satisfaction de pouvoir construire comme il le souhaitait au départ, n’hésite pas à consacrer de nombreuses heures à son entreprise, demeurant disponible en tout temps, selon les besoins et les urgences.

Installé dans le parc industriel de Windsor depuis quelques années, Alain Morin demeure près du rang 11 où il a grandi et a démarré son entreprise. Le nouvel emplacement qu’il a fait construire à l’angle de Bois-Joli et Saint-Georges le rapproche d’un paysage familier. Avec derrière lui plus de trente années de métier et de réalisation, l’entrepreneur demeure présent sur les chantiers, mais la gestion et la planification occupent dorénavant une bonne partie de son temps. Même s’il préfère être à l’extérieur, Alain Morin s’accommode sans trop de mal du temps passé à l’intérieur et pour y arriver, il a fixé aux murs de son bureau une fenestration qui laisse pénétrer de long en large la lumière du jour.

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