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Valcourt - Le député de Johnson, Etienne-Alexis Boucher, se réjouit modérément du prêt qui sera octroyé à Bombarder Produits Récréatifs. Cette contribution financière remboursable d’un montant de 30 millions de dollars a été annoncée par Raymond Bachand, nouveau ministre des Finances et ministre du développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation. M. Boucher a toutefois tenu à souligner que cette aide survient plusieurs mois après des annonces d’importantes pertes d’emplois et un rythme de production toujours au ralenti. De plus, rien ne vient soutenir directement les travailleurs licenciés et ceux dont les revenus ont diminué suite à la baisse de la production.
« BRP est sans aucun doute une entreprise d’envergure internationale. Basée à Valcourt, elle est un pilier de croissance pour notre économie aux niveaux local, régional et national. La laisser combattre seule les aléas de la crise financière aurait été une grave erreur de la part du gouvernement libéral », a déclaré le député de Johnson.
M. Boucher a toutefois mentionné le fait que l’annonce du ministre Bachand a lieu plusieurs mois après le début des difficultés encourues par l’entreprise. « L’usine BRP de Valcourt a connu deux vagues de suppression de postes en automne dernier, de même que des interruptions de production au mois de mars. Cela représente environ 1000 emplois perdus en quelques mois seulement, en plus des salariés qui ont vu leur quart de travail diminuer. Le gouvernement libéral dit avoir fait de l’économie sa priorité depuis qu’il est au pouvoir. Pourtant, il ne se gêne pas pour faire attendre les entreprises dans le besoin ».
Rappelons qu’au mois de janvier 2009, M. Boucher avait interpellé le gouvernement québécois face à la situation de l’entreprise valcourtoise, qui avait alors annoncé la suspension de sa production au cours d’une semaine au mois de mars. Cette suspension s’était finalement prolongée d’une semaine supplémentaire.
« Enfin, rien dans cette annonce de 30 millions de dollars ne vient en aide aux travailleurs ayant subi les suppressions de l’entreprise », a poursuivi M. Boucher. « Ce sont des centaines de familles qui sont sans aide depuis le début des difficultés économiques puisque dans le cas de BRP, les anciens travailleurs n’ont pas accès au Pacte pour l’emploi Plus ».