Texte de Martial Chamberland
Projet de vente du parc Watopeka
Le parc de la Poudrière et Watopeka de Windsor
Tout d’abord, Windsor compte deux belles histoires : une première, la fabrication du papier (1864), et la deuxième, l’histoire de la fabricationde la poudre noire (1864 également). Le parc Watopeka fut créé au cours des années 1940-1950 avec la complicité de Canada Paper qui a cédé à la municipalité une partie de terrain le long de la rivière. Un groupe de bénévoles, avec en tête G. Cloutier, F. Labbé et autres, y ont alors érigé un camp de vacances avec plage (OTJ) pour les jeunes, ce qui, par la même occasion, donnait aux familles la chance de bénéficier d’un accès à un magnifique endroit pour pique-niquer et participer à des fêtes diverses (Fête du Travail, St-Jean-Baptiste, etc.). Quant au parc de la Poudrière, connexe à celui de la Watopeka, il fut aménagé au cours des années 1980 encore par un groupe de bénévoles ayant à sa tête D. Péloquin, R. Milhomme et autres afin de remémorer l’histoire de la poudre noire. C’est à ce moment que les merveilleux sentiers de la Poudrière prirent forme, sentiers qui permettent aux marcheurs de se ressourcer mentalement et physiquement tout en observant la faune et la flore existantes dans ce bel espace vert, tout en écoutant l’eau de la rivière Rosée de perles (traduction de Watopeka) qui coule tout près des sentiers. Les citoyens qui y circulent sont ravis de ces superbes espaces verts. Il est donc de notre devoir de les conserver par respect et reconnaissance envers tous ces bénévoles qui ont conçu et tenu à bout de bras ces merveilleuses réalisations. Il faut aussi mentionner le support de la municipalité lorsque les bras n’étaient pas suffisants.
Merci à la compagnie Domtar d’avoir toujours été présente dans ces réalisations et demandons-lui de poursuivre son support.
En conclusion, la vente de ce site n’est pas souhaitable même s’il rapporterait quelques milliers de dollars qui risquent de se perdre dans le budget global de la municipalité. Et une fois vendu, un site semblable n’existera plus à Windsor, tout comme le terrain de golf et ses infrastructures (chalet et club de curling) qui sont disparus et dont les citoyens ne peuvent évidemment plus bénéficier.
De nombreuses municipalités du Québec nous envient de posséder de si beaux sites, gardons-les donc. Innovons et soyons créatifs car l’argent ne remplacera jamais cet endroit.
Martial Chamberland
Citoyen de Windsor, payeur de taxes et bénévoles depuis des décennies.
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