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19 août 2014 - 03:41

GÉNÉALOGIE: Nos racines amérindiennes (suite)

Autrefois en Nouvelle-France, avoir des enfants hors les liens du mariage catholique était un sacrilège. Les enfants sans père connu n’avaient pas le droit de naître. La religion ostracisait les filles-mères même si elles avaient été victimes de viol. Ces femmes étaient coupables d’avoir donné la vie sans un mariage catholique obligatoire. Donc, quoi faire avec les bâtards et comment protéger ces enfants naturels des griffes de la religion?

Ce que n’ont jamais écrit les clercs catholiques dans l’histoire censurée du Québec étampée par le « nihil obstat » de monseigneur l’évêque, c’est que les païens amérindiens, qu’ils soient baptisés ou non, faisaient généralement bon ménage avec les immigrants français catholiques de la Nouvelle-France, tout comme les Québécois aujourd’hui font bon ménage avec les nouveaux arrivants. Les Amérindiens étaient souvent même apparentés avec les Français. On cachait les enfants illégitimes autant chez les uns que chez les autres. Les enfants issus de pères blancs inconnus et de mères amérindiennes, surtout les filles, étaient déposés par les chefs de bande au bout des champs de choux où le père naturel labourait sa terre.

Les mères amérindiennes adoptaient généralement les petits garçons sans père dans l’espoir d’ajouter des guerriers à la bande. Il devenait facile par la suite pour un père blanc et sa femme légitime de faire baptiser comme leur enfant un pauvre bébé amérindien trouvé au bout du champ de choux.

Personne au village ne pouvait se douter de quoi que ce soit puisque les femmes enceintes devaient toujours camoufler leur « péché de la chair » aux yeux de tous en gonflant leur corps avec le port de vêtements bouffants.

Questions ou commentaires : [email protected]. Vous pouvez également consulter le site suivant : www.blaquiere.ca/richmond.

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