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25 août 2023 - 04:00

Anabelle Guay persévère et poursuit son périple

Par Ghislain Allard, Journaliste

Saint-Denis-de-Brompton — Après avoir été secourue par la Garde côtière dans les environs de Shippagan, Anabelle Guay, de Saint-Denis-de-Brompton, a finalement pris la décision de poursuivre sa grande traversée qui la mènera aux Îles-de-la-Madeleine dans un triathlon de 1250 kilomètres. 

« J’ai eu très peur », lance celle qui a vu son embarcation chavirer en pleine tempête à quelques heures de son arrivée aux Îles-de-la-Madeleine.

 « Il y a eu plusieurs bris au bateau. Il y avait un trou dans la cabine avant ce qui a fait en sorte que l’eau pénétrait dans l’embarcation lorsqu’elle chavirait. Ce n’était donc plus sécuritaire de poursuivre de cette façon », raconte l’étudiante en psychologie à l’Université de Sherbrooke.

La jeune femme de 23 ans a pris quelques jours pour se remettre de ses émotions. Maintenant, elle attend une fenêtre de météo favorable pour compléter l’expédition mise en place pour faire la promotion de la diversité corporelle dans le sport et le plein air.

La reprise du parcours devrait se faire au cours des prochains jours. « Je pourrai donc poursuivre et compléter les quelques milles nautiques qu’il me reste à franchir pour compléter le défi », souhaite-t-elle.

Les portions vélo et marche s’étaient pourtant bien déroulés. « À vélo, il y a eu quelques imprévus, mais rien de grave. À pied, ç’a été plus difficile que prévu. J’ai eu à supporter un sac de 40 livres sur mon dos. Il y a eu quelques blessures, mais je suis arrivée saine et sauve au parc Forillon », de dire l’étudiante.

Ainsi, la citoyenne de Saint-Denis a pris son départ le dimanche 18 juin de la boutique Qui Roule à Sherbrooke. Dans un premier temps, elle a effectué 800 kilomètres à vélo jusqu’au pied du mont Albert.

Puis, de là, elle s’est lancée dans une marche de 300 kilomètres pour traverser la Gaspésie jusqu’au parc national Forillon. 

Finalement, Anabelle a entrepris un périple de 250 kilomètres à bord de son bateau à rames océanique, une embarcation similaire à celle utilisée par Mylène Paquette.

« N’eût été la tempête, j’aurais pris plaisir à ramer. Maintenant, lorsque la météo sera favorable, je m’attends à terminer mon défi dans environ 24 h de bateau », soutient-elle.

« Je suis prise de l’envie absolue de susciter une réflexion quant à la place de la diversité corporelle dans la pratique de l’activité plein air. Je souhaite tout autant éveiller les jeunes à leur capacité à développer leur estime personnelle et à leur propre pouvoir d’identifier et de dépasser leurs pensées limitantes », mentionne Anabelle Guay.

Ainsi, peu importe la conclusion du défi, la jeune femme de Saint-Denis-de-Brompton considère cette expérience comme étant « mission accomplie ».

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