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15 août 2019 - 04:00

Un premier contrat professionnel pour Jean-François Plante

Par Richard Lefebvre, Journaliste

Richmond (RL) - Le hockeyeur originaire de Richmond, Jean-François Plante, vient de franchir une étape importante dans sa carrière, alors que ce dernier s’est entendu sur les termes d’un contrat d’une saison avec la formation professionnelle du Corona Wolves de Brasov en Roumanie.

Le centre de 26 ans évoluait dans les rangs universitaires au cours des cinq dernières années, où il poursuit en parallèle une maîtrise en biomécanique de l’Université d’Ottawa. «Lorsque j’ai terminé mon stage junior avec Victoriaville, j’ai eu un essai professionnel avec les Monsters du lac Érié de la LAH, mais les modalités du contrat qui m’était proposé à l’époque ne me convenaient pas vraiment, je me suis alors tourné vers l’Université de Moncton afin d’entreprendre mes études, tout en continuant de jouer au hockey. Après quatre saisons passées là-bas, j’ai pris la route d’Ottawa afin d’effectuer une maîtrise que je devrais terminer au début de l’été prochain.» De nous confier le sympathique athlète. C’est une discussion avec son plus récent entraineur, qui aura mené le jeune homme à analyser son avenir de hockeyeur différemment. «Comme j’en suis à la fin de mon stage universitaire, mon entraineur et moi avons eu des discussions à la fin de la dernière campagne au sujet de mes plans d’avenir au niveau hockey.

Il est clair que la perspective d’évoluer dans un circuit professionnel demeurait pour moi un objectif, mais pas au détriment de mes études. Or, comme j’ai eu le “feu vert” de mon superviseur de cours afin de pouvoir poursuivre à distance, je me suis mis à songer plus sérieusement à cette possibilité. C’est donc après avoir été mis en contact avec un agent qui s’occupe principalement des contrats en Europe qu’une offre m’est venue de la Roumanie. Malgré l’excitation, je me suis tout de même accordé quelques jours, voire une semaine, afin d’en discuter avec ma conjointe et ma famille avant de prendre la décision finale de plonger dans l’aventure. Je savoure pleinement cette opportunité dans ma carrière et je la partage avec mes parents que je remercie du fond du cœur pour leur support et tous les sacrifices qu’ils ont dû faire depuis mon plus jeune âge, afin que je puisse pratiquer mon sport. Un merci spécial est aussi tourné vers ma conjointe, elle qui me supporte à 100% dans chacun de mes projets.» De poursuivre le fils du couple Daniel Plante et Chantal Bernier.

Nul doute que plusieurs défis attendent Jean-François, tels que la barrière de la langue, le style de jeu, les patinoires de dimensions olympiques ainsi que l’éloignement de la famille et des amis notamment, mais pour celui qui a roulé sa bosse de Lewiston à Shawinigan en passant par Rimouski, Sherbrooke et Victoriaville dans la LHJMQ, il s’agira très certainement de défis taillés à sa mesure... Bravo!

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