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13 février 2009 - 11:41

Tim Tremblay au snocross du Grand Prix de Valcourt

Valcourt – S’il existe une année où un coureur québécois de snocross pourrait briller devant les siens lors du Grand Prix Ski-Doo de Valcourt, maîtrisant du coup les Américains et les Canadiens des autres provinces, c’est bien 2009. Ce coureur, qui célébrait ses 23 ans en novembre dernier, s’appelle Tim Tremblay, le nom actuellement sur toutes les lèvres dans le monde du snocross nord-américain. Originaire de Saint-Jeanne d'Arc, petit village situé quelques kilomètres à l’est de Dolbeau, au Lac Saint-Jean, le porte-couleurs de Ski-Doo brûle depuis janvier les parcours snocross du championnat AMSOIL ISOC, dont le Grand Prix de Valcourt constituera les 20, 21 et 22 février prochain, dans dix jours, la 6e manche.

Fort de deux victoires, deux secondes, une 4e, une 7e et une 8e places depuis le début de sa campagne 2008-2009, Tremblay lutte avec les Américains Christian Salemark, Bobby Lepage et Dan Ebert pour le titre en classe semi-pro open et Cory Davis, Dylan Martin et le même Ebert en classe semi-pro super stock. Dans l’open, installé en 3e place, il accuse un mince retard de 15 points sur la 1re place au classement, alors qu’en super-stock, bon 2e, il n’est qu’à six points du meneur. Si Tremblay poursuit sur sa lancée au dernier rendez-vous précédant Valcourt, ce week-end dans la région des Finger Lakes de l’État de New York, il pourrait se présenter en Estrie en tête des deux classements semi-pro.

« Ça va vraiment bien. Il faut dire que l’équipe travaille très fort pour obtenir le meilleur de notre motoneige. On fait beaucoup d’essais et c’est payant, de dire le Jeannois qui se satisfait d’avoir connu un lent début de saison, ses moins bons résultats ayant été obtenus lors des deux premières courses. L’an passé, j’étais parti trop vite, mal préparé, sans trop d’essais et je me suis blessé. Ma saison n’a duré que cinq jours. Cette fois, on a pris tout le temps nécessaire, on a bien appris à connaître la machine et je suis au meilleur de ma forme », précise-t-il.

Déjà vétéran du circuit canadien de motocross qu’il a intégré en 2003, Tim Tremblay n’en est qu’à sa 3e  campagne en snocross, sa seconde en réalité compte tenu de cette grave blessure à un genou qui l’a tenu à l’écart des circuits en 2007-2008 et largement compromis sa campagne 2008 en motocross, l’été dernier. Membre de la solide équipe professionnelle Warnert, du Minnesota, il a pour coéquipier le Valdorien Mathieu Morin, engagé quant à lui en classes professionnelles. Solide gaillard de 1,82 mètre (6 pieds), Tremblay pourrait bien devenir le premier Québécois à dominer le peloton d’une classe pro ou semi-pro sur le parcours du circuit Yvon Duhamel depuis l’introduction des épreuves internationales de snocross, il y a une décennie.

«  Le parcours de Valcourt ne représente pas de défi particulier, il est semblable à tous les autres. Mais la grande différence, la grande motivation si on veut, ce sera de courir devant toute ma famille qui doit descendre du Lac Saint-Jean. Ça, c’est intéressant. C’est certain que je m’en vais à Valcourt pour gagner les deux courses semi-pro. Rien de moins », d’ajouter un Tim Tremblay fort confiant.

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