Deuxième réflexion sur la fin possible de notre Provigo

Pour faire suite à l’article sur la fin possible de notre marché Provigo paru dans le journal La Tribune de Sherbrooke et dans le journal L’Étincelle de Windsor dans la semaine du 6 au 12 août 2023, il semblerait que cette aberration soit devenue un projet qui sera réalisé au cours de l’année 2024. Qui aurait cru que l’absurdité l’emporterait sur l’intelligence !!! C’est un exemple parfait d’un manque flagrant d’imagination…

Changer de bannière est une chose, mais sa relocalisation en est tout autrement. Windsor sera assurément la seule petite municipalité du Québec (approximativement 5000 âmes) à avoir son seul marché d’alimentation dans un parc industriel commercial, situé sur une route provinciale (Route 249) à 2 km du centre-ville et à 3 km de sa localisation actuelle.

Dans ma première réflexion publiée en août, je me demandais qui allait planter le dernier clou dans le cercueil du centre-ville. C’est maintenant connu : la multinationale Loblaw avec la complicité d’un promoteur régional qui ne réside pas à Windsor et qui semble insensible au bien-être de la population.

Dans l’analyse de ce dossier (j’espère qu’il y en a eu une), ils n’ont pas tenu compte du bien-être et de la sécurité des clients. Ils semblent aussi avoir ignoré les recommandations de nos dirigeants gouvernementaux, à savoir : 1) réduire l’étalement urbain, 2) maximiser les commerces de proximité, 3) réduire l’utilisation de l’auto.

En terminant, qui sera responsable advenant un accident majeur ? Car les probabilités d’un tel accident sont très élevées dues au volume de circulation existant sur cette route. Sans oublier, bien entendu, que piétons, quadriporteurs et route provinciale ne font pas bon ménage. Personne ne voudra prendre la responsabilité d’un tel évènement. Qui sera à blâmer ? L’obsession de l’appât du gain…

Cette réflexion de ma part se veut sans préjudice,

Martial Chamberland

Citoyen engagé de Windsor depuis des décennies