Val-Joli (RC) – Le propriétaire de Déneigement Lefebvre basé à Drummondville a finalement rasé le bâtiment qu’il possédait sur son terrain à Val-Joli, située à peu de distances de l’intersection de la route143 et du rang12. Vendredi dernier, ils restaient encore des matériaux à jeter à la récupération, une souffleuse en mauvais état, une boite de remorque rouillée bonne pour la ferraille.
C’est en décembre 2017 que la Municipalité de Val-Joli avait soutenu les citoyens exaspérés par l’entreprise en raison du délabrement du terrain et du bruit des machines à toute heure. Cependant, le propriétaire été retenu par le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électricité pour assurer en sous-traitance le déneigement durant la période hivernale, incluant les intempéries pour les portions de l’automne et du printemps. En fait, le problème concernait l’environnement immédiat des résidents à proximité de Déneigement Lefebvre. Il est à noter que le litige n’est pas tenu au travail de l’entreprise.
L’année suivante, le propriétaire de l’entreprise décidait de faire volte-face à l’endroit de la Municipalité de Val-Joli. La Cour supérieure du Québec a toutefois statuée sur le litige qui a été favorable à la Municipalité, à la fois pour l’usage de la machinerie liée au déneigement, aux fréquents bruits ainsi qu’à l’état du terrain et du bâtiment. Cependant, Déneigement Lefebvre affirmait que le règlement municipal était discriminatoire à l’adresse du juge Yves Tardif. Ce dernier affirmait que le secteur ciblé est résidentiel et commercial, écartant la possibilité d’instaurer un service de voirie. De plus, le magistrat retenait le bruit sur de longues périodes, un environnement décrépit et des résidents exaspérés.
De plus, la Municipalité pouvait démolir et envoyer la facture au contrevenant dont le bâtiment est évalué à 100$. Et même si Déneigement Lefevbre avait 30 jours pour interjeter l’appel de la décision, le juge avait ordonné son exécution provisoire.