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29 avril 2019 - 12:00

Une ville qui n’a rien à envier à aucune autre

«KINGSEY FALLS, C’EST WOW !»

Par Roger Clavet

 

Prenez des femmes énergiques, regroupez-les sous un même toit le temps d’une interview et voyez comme elles parlent avec cœur et passion de leur travail à Kingsey Falls : « une ville qui n’a rien à envier à aucune autre », à en croire mes interlocutrices.

Originaire du Bas-St-Laurent, Annie Lemieux est directrice générale et greffière à Kingsey Falls, une ville qui compte environ 2 000 résidants répartis dans 900 foyers. « Le sentiment d’appartenance, de proximité des services, c’est important. Les gens qui restent ici aiment se sentir proches les uns des autres et pouvoir se reconnaître dans la rue », soutient-elle.

Au-delà de Cascades

Bien sûr, il est difficile dans une ville mono-industrielle, qui perçoit 50% de ses recettes fiscales de la multinationale québécoise Cascades, d’ignorer complètement ce géant dans l’élaboration des politiques et l’offre de services aux citoyens. Pourtant, c’est ce à quoi s’emploient la direction générale, les employés et le conseil municipal, précise Annie Lemieux.

 « On ne pense pas seulement en fonction de Cascades. On pense à tous les citoyens », assure-t-elle, en rappelant que la proximité des villes de Drummondville, Sherbrooke, Asbestos et Victoriaville constitue une plus-value importante pour attirer de nouveaux citoyens. 

Bien entendu, il ne faut pas négliger non plus le pouvoir d’attraction important qu’exerce le parc Marie-Victorin, une offre de produit touristique incontournable. 

Appuyée par la Société d’initiatives économiques de Kingsey Falls, la ville déploie de plus en plus d’efforts pour attirer de nouveaux partenaires résidentiels, commerciaux ou industriels. 

Place aux loisirs

Aux côtés de la directrice générale, Martine Côté s’anime quand on aborde le chapitre des activités communautaires et la programmation des loisirs. Coordonnatrice des loisirs depuis cinq ans, cette véritable dynamo n’est pas du genre à se tourner les pouces bien longtemps. Son parcours professionnel est d’ailleurs éloquent : avant de coordonner les loisirs de Kingsey Falls, Martine a été entraîneuse en conditionnement physique et entrepreneure en construction. Cette touche-à-tout originaire d’Asbestos parle en abondance du dynamisme de la Ville.

« Les gens qui arrivent dans une ville ne veulent pas devoir trop se déplacer pour avoir droit à une programmation variée d’activités communautaires et de loisirs. Un milieu de vie complet et agréable joue un rôle important pour maintenir les citoyens et en attirer de nouveaux », croit Martine Côté.

Outre les inscriptions sportives auxquelles participent environ 200 citoyens, les inscriptions à la dizaine de cours offerts par la Corporation des loisirs sont toujours aussi nombreuses. Que ce soit pour apprendre des notions de karaté ou suivre des cours de langue, de violon ou de yoga, la programmation offre l’embarras du choix. 

« Nos 50 ans et plus, il faut les garder en forme. Nous n’avions pas jusqu’ici de cours de conditionnement physique. J’en donne à présent et ça fonctionne super bien », de dire Martine Côté. 

Une ville qui bouge

Ceux et celles qui prétendent que rien ne se passe à Kingsey Falls doivent vivre sur une autre planète, estime la coordonnatrice des loisirs. « Notre tournoi de pêche a attiré 30 familles l’an dernier. Notre camp de jour pour les 5 à 12 ans fonctionne très bien. En plus, tu peux relaxer au parc municipal pendant que les enfants s’amusent au terrain de jeux. En hiver, l’anneau de glace attend les patineurs tandis qu’en été, les adeptes du tennis, de la pétanque, du basketball, des jeux d’eau, de la piscine ou de la balle peuvent s’en donner à cœur joie. Bref, pour une petite ville, les gens sont choyés ».

Mais le mot de la fin revient sans doute à la directrice générale Annie Lemieux qui résume en disant : « Kingsey Falls, c’est WOW! ». Personne n’oserait la contredire.

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