Une occasion de réfléchir sur le sort de nos matières résiduelles!
Estrie – En plein cœur d’une année où la crise du recyclage fait souvent la manchette, le Conseil régional de l’environnement a souligné la 18e édition de la Semaine québécoise de réduction des déchets, dont l’objectif est de sensibiliser citoyens, municipalités et entreprises à adopter des habitudes de consommation qui génèrent moins de déchets.
«Les défis de la récupération que vivent nos centres de tri sont énormes et complexes. En guise de solution, la région de l’Estrie, qui regroupe entre autres les MRC du Val-Saint-François et des Sources, veut développer une économie circulaire pour que nos matières résiduelles redeviennent des matières premières pour des entreprises d’ici. Partout où l’on peut agir en amont, comme en consommant des produits à forte teneur recyclable, mais aussi, collectivement en optimisant la collecte, nous améliorerons notre bilan, affirme Jacinthe Caron, directrice du CREE. Plus les matières reçues aux centres de tri sont homogènes, plus leur valeur est grande. C’est un fait qui est admis par tous les acteurs du domaine. La solution passera inévitablement par des efforts à améliorer le tri à la source».
Le fameux tri à la source : une solution vers l’économie circulaire
Trié à la source, c’est l’acte de trier séparément les différentes matières avant qu’elles soient collectées. Bien que le bac de récupération «pêle-mêle» procure des avantages pratiques indéniables, il a pour désavantage de réduire la valeur de certaines matières, comme le verre qui se brise.
Même si le conditionneur de verre2M Ressources se situe au Québec, il doit s’approvisionner d’autres provinces ou des États-Unis, qui peuvent lui offrir un verre trié à la source, propre et de bonne qualité.
Des technologies plus performantes
La technologie utilisée présentement dans nos centres de tri ne permet pas de livrer la qualité souhaitée par des entreprises comme Cascades ou Kruger, pourtant pressées de participer à l’économie circulaire.
Dans la réflexion régionale qui doit se faire rapidement sur le recyclage, le CREE souhaite que les élus et les organismes responsables de la gestion des matières résiduelles soit sensibles aux opportunités qui s’offrent à nous, notamment de considérer le tri à la source pour certaines matières, comme le verre, et d’optimiser les installations de tri avec l’objectif que les matières triées soient réinjectées dans l’économie locale.
3 commentaires
Pour partagez votre opinion vous devez être connecté.
Il est insensé de payer pour ramasser, trier et enterrer. Le verre pourrait être vendu au conditionneur de St-Jean sur Richelieu qui le revendrait au fondeur de Montréal pour refaire du verre. Cessons d'être à l'écoute des lobbyistes des grandes compagnies qui ramassent la matière sensée être recyclée et revalorisée et trop souvent enterrée au lieu d'être à l'écoute des besoins de notre environnement qui nécessite des décisions politiques cohérentes et des gestes intelligents de l'ensemble de la population. Pour ma part, je vais porter mon verre au conteneur de St-Denis-de-Brompton.
Étant convaincu et conscient de l'importance de l'économie circulaire, pourriez-vous me fournir des lieux (adresses) où l'on peut déposer des contenants de verre et polystyrène (#6), au lieu de les déposer simplement dans le bac où ils deviendront un contaminant ?