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13 janvier 2017 - 04:00

Une initiative écologique et économique qui rapporte

MRC des Sources – Faire des économies, participer au développement durable et encourager la coopération locale... La Microbrasserie Moulin 7 d’Asbestos et la ferme Lait Sangliers des bois de Saint-Camille ont adopté ce mouvement d’économie circulaire.

Deux fois par semaine, les brasseurs du Moulin 7 se retrouvent avec quelque 1 200 kilos de grains de céréales mouillés, ayant servi au brassage de l’une de leurs bières. Ces résidus céréaliers se nomment de la drêche. Ils utilisent quelque 300 kilos de grains secs à chaque brassage, grains qui double de volume une fois mouillé. Deux choix s’offrent alors à eux: envoyer ses déchets au compostage avec toute la gestion d’entreposage et les coûts que cela implique, ou l’envoyer aux producteurs animaliers de la région.

«Par expérience, je savais qu’en région on trouverait preneur pour la drêche. C’est en ville que c’est plus compliqué», explique Danick Pellerin, copropriétaire de la microbrasserie.

Il est alors entré en contact avec Lise Chartier et François Bélisle de la Ferme Lait Sangliers afin de leur offrir ce résidu.

«Je savais que cette pratique existe, avec les pelures de patates entre autres de l’usine de Victoriaville. On a décidé d’essayer, voir si les sangliers aimaient ça. On leur donne en complément de la moulée. Et ils ont une préférence pour la drêche de bière blonde! On leur donne dès qu’on va la chercher, encore tiède, ça évite aussi que la fermentation se poursuive», explique Mme Chartier.

Ainsi, selon le cycle de brassage, ils vont chercher cette matière résiduelle qui permet de diversifier l’alimentation des sangliers élevés en liberté, tout en diminuant les coûts liés à l’achat de moulée. Le Service de traiteur Esteban apporte lui aussi ses déchets organiques, tout comme la Clé des champs, au couple Chartier Bélisle afin de nourrir les sangliers.

«Par la suite, la viande de sangliers est utilisée dans leur menu. C’est une pratique qui devrait être encouragée. Et ça demeure local. On ne ferait pas des centaines de kilomètres... » ajoute Mme Chartier qui est bien satisfaite de l’entente actuelle.

«Je pense que ça devrait être comme ça, ça fait partie de notre vision du développement durable. Et tout le monde en ressort gagnant», conclut Danick Pellerin, en précisant qu’un projet de compostage et recyclage qui dans les cuisines de la Microbrasserie est en branle afin de minimiser les déchets produits.

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