Richmond (GM) – C’est à compter du lundi 1er février que se mettra en branle la 53e édition du Tournoi national atome Mousquiri, laquelle se poursuivra sans interruption jusqu’au 14 février prochain, soit une journée de plus que l’an dernier.
À cette occasion, entre 700 et 800 jeunes âgés de 9 et 10 ans de partout au Québec fouleront la glace du centre sportif P.E. Lefebvre afin d’y disputer pas moins de 98 joutes. Ils feront partie des 52 équipes inscrites dans les cinq classes au programme.
Le président Guillaume Cayer-Richard, qui compte sur une équipe de près de 200 bénévoles, espère que les gens poursuivront la tradition en assistant nombreux aux différents matchs qui leurs seront proposés dans les classes BB, CC, A, B et C. « Comme à chaque année, nous comptons sur le support des gens de Richmond et des municipalités environnantes afin qu’ils viennent encourager tous ces jeunes joueurs qui seront en vedette à Richmond au cours des prochaines semaines, a-t-il mentionné. Nos équipes locales devraient donner un bon spectacle et il sera intéressant de revoir des formations qui sont de retour cette année après plusieurs années d’absence », ajoute le président du tournoi.
En effet, même si le tournoi ne compte aucune équipe américaine cette année, cette édition sera en revanche caractérisée par la diversité des équipes qui proviennent de plusieurs régions du Québec. Le tournoi renouera également avec le retour en force d’équipes de la ville de Québec qui a été très populaire par le passé au tournoi, et ce dans les classes doubles-lettres. Mentionnons les noms de Beauport, Lévis, Champlain Québec et Ste-Foy entre autres et aussi quelques-unes de la Ville de Montréal.
Classe BB
Dans la classe BB on comptera 12 formations. Celles-ci devraient donner lieu à du jeu très intéressant puisque les formations inscrites proviennent de différentes ligues du Québec, dont quatre de l’Estrie parmi lesquelles Sherbrooke 2 et Sherbrooke 1 dominent le classement de leur ligue avec respectivement des fiches de 18 et 21 victoires et qui figurent dans le top 10 du Québec selon le classement Poc.
Les autres formations estriennes sont Magog et Drummondville. La formation de Drummondville aligne d’ailleurs un joueur de Richmond, Justin Herbers, un jeune d’âge novice qui a réussi à percer l’alignement de l’équipe la plus compétitive dans les rangs atomes.
Parmi les autres équipes à surveiller, il y aura les Harfangs de Beauport qui comptent plus de 15 gains cette année, Champlain Québec, les Commandeurs de Lévis et les Gouverneurs de Ste-Foy-Sillery. Sans oublier Montréal-Ouest et Montréal-Est de même que les Gaulois de St-Hyacinthe. On note aussi la présence des champions de l’an dernier dans la classe CC, les As de Thetford Mines.
Les champions de la classe BB se verront décerner le Trophée Roger Martel en hommage à ce grand bénévole à Richmond qui a été membre fondateur du tournoi et qui a œuvré pendant 20 ans comme registraire.
Classe CC
10 équipes évoluent dans la classe CC. parmi les équipes à surveiller, les Chevaliers de Lachenaie sont parmi les favoris en vertu de leur 7e rang au classement Poc grâce à une fiche de 14 gains en 17 matchs. On compte également les Cyclones de Joliette-Crabtree de la même région. Par ailleurs, l’Estrie sera très compétitive avec les deux formations de Sherbrooke de même que Victoriaville et Drummondville. Les Gouverneurs de Québec ainsi que les Élites de Montréal et deux formations de la Mauricie, les Condors et les Cataractes complètent le tableau des équipes de cette classe très diversifiée et qui promet des surprises.
Les champions remporteront le Trophée Claude « Pee-Wee » Roy en hommage à ce brillant joueur de hockey de Richmond qui s’est illustré au sein du Royal de Lac-Mégantic junior A dans les années 1970 et par la suite avec les Aigles Bleus de Moncton dans la ligue universitaire. Il a trouvé la mort dans un accident d’automobile alors qu’il était âgé de seulement 23 ans en 1977.
Signalons en terminant que la classe A regroupe 12 équipes tout comme la classe B, dont quelques-unes de la région de Québec et Montréal. La classe C compte 6 formations, deux de plus que l’an dernier.