Richmond — Raymond de Martin se lancera dans la prochaine campagne électorale provinciale dans Richmond sous la bannière de l’Union nationale.

« Il y a deux ans, nous avons redémarré l’Union nationale, mais nous avons eu droit à un blocus de la part des médias traditionnels. Il n’y avait pas moyen de passer nulle part J’ai passé une fois à Fabi la nuit et une autre fois dans une station de radio de Trois-Rivières », déplore le candidat de l’Union nationale dans Richmond. 

Selon lui, juste en évoquant le nom de l’ancienne formation politique de Maurice Duplessis, l’Union nationale va encore chercher 2 % à 3 % du vote. 

« En 1990, j’étais dans l’Union nationale. Les idées de ce parti ont toujours été proches du peuple et de l’agriculture. Ce n’est surtout pas Montréal. C’est le parti des régions, du Québec profond », souligne M. de Martin, qui a œuvré dans le domaine du transport.

Il affirme qu’aucun autre parti actuel ne représente convenablement les régions du Québec. « Il y a en a pour Québec et pour Montréal. On ne développe pas le potentiel du reste de la province », mentionne celui qui est aujourd’hui à la semi-retraite.

Entre autres, il souhaite rapatrier les pouvoirs en matière d’immigration, une façon, pour lui, de repeupler les régions du Québec.

« Et à l’Union nationale, nous ne sommes pas plus catholiques que le pape. On aimerait ça se faire dire la vérité pour une fois. Avec la pandémie, lorsqu’ils nous ont emprisonnés dans nos maisons, ils ont carrément brimé nos droits. Tout ça pour une grippe et un virus. Toutes ces mesures, ce n’était pas nous protéger, mais pour protéger notre système de santé qui est complètement pourri », de dire le candidat en avouant qu’il n’est pas vacciné contre la Covid-19.