Comté de Richmond – Concernant le dossier d’accès à de l’eau potable à Val-Joli, la députée de Richmond, Karine Vallières, a réagi fortement à l’endroit du Parti québécois lors de la période de questions de l’Assemblée nationale en date du 11 avril. « Le parti est complètement déconnecté et n’est pas du tout au courant de la situation », a affirmé Mme Vallières, à l’endroit de son vis-à-vis Martin Ouellet.

« Sa question, c’est du gros n’importe quoi! C’est une insulte à la Municipalité de Val-Joli et à son conseil municipal qui pilote le dossier de façon très responsable. J’invite le porte-parole du PQ en matière d’affaires municipales, M. Martin Ouellet, député de René-Lévesque, à vérifier les faits avant d’arriver avec une question insidieuse au Salon bleu de l’Assemblée nationale», mentionne la députée Karine Vallières.

Affirmant être très au fait de ce dossier, la députée de Richmond a accompagné la Municipalité durant les dernières années au sujet du problème de contamination de l’eau potable. Elle a obtenu une rencontre avec le Cabinet et le ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) le 10 novembre 2016 afin de présenter les projets prioritaires du comté. Le projet de Val-Joli, qui doit être réalisé conjointement avec la Ville de Windsor pour la partie de l’usine de filtration, faisait partie des projets présentés.

Longueur et cheminement

« C’est un tout. Oui, je sais que ça peut paraître long pour ces citoyens qui n’ont pas d’eau potable, mais je vous assure que le dossier chemine très bien. « De nombreuses démarches ont été effectuées de part et d’autre. Maintenant, nous devons fournir certaines données au Ministère. Pendant ce temps, l’analyse de notre dossier se poursuit quand même et notre but est de limiter au maximum le coût imposé aux citoyens. »

Le dossier est donc actuellement en analyse. La députée est en contact constant avec la Municipalité de Val-Joli et prévoie même être présente à la prochaine séance pour répondre aux questions des citoyens, si telle est la volonté du conseil municipal.

Il est à rappeler qu’en raison de la présence ou de potentialité de présence de tétrachoroéthylène dans l’eau de près de 60 résidences, certains citoyens ne peuvent ni boire leur eau, ni l’utiliser pour se laver.