Val-Joli — Maire de Val-Joli depuis maintenant 12 ans, Rolland Camiré ne sera pas candidat lors des prochaines élections municipales du 2 novembre prochain.
En plus des trois mandats à la marie, M. Camiré a auparavant agi comme conseiller municipal pour une période de quatre ans.
« Un jour, il faut lâcher. Il faut que je pense à moi un peu. J’avais pris ma retraite pour penser à moi et c’est rendu que je pense à la municipalité. C’est beaucoup de travail. J’étais vraiment engagé dans ce travail », souligne celui qui a été électricien pour la compagnie Domtar.
Aujourd’hui âgé de 70 ans, M. Camiré entend laisser la place aux plus jeunes. « Et je laisse une municipalité en ordre. Il faut toutefois dire qu’un maire ne fait jamais rien tout seul. Il y a les autres membres du conseil municipal. Quand tout le monde veut travailler du même bord, ça fait quelque chose de bien », soutient le maire de Val-Joli.
Il laisse la municipalité en bonne santé financière. « Tout est à jour. Les chemins sont en très bon état. Nous avons été avant-gardistes. Nous avons toujours changé les ponceaux en fonction de la situation. Nous n’avons aucun problème à ce niveau. Le plus gros problème que nous avions, c’est le rang 10 où il y avait des inondations. Nous avons réglé le problème en relevant le chemin », de dire M. Camiré.
La liste des réalisations est longue : entre autres, il y a eu le branchement Internet pour tous les résidents, l’aqueduc et les égouts sur le chemin Marcotte, le gazebo au parc de la route 249, la réfection de la salle du conseil avec ascenseur pour faciliter l’accès, la bonification de l’entente des loisirs avec la Ville de Windsor, la réfection de l’asphalte sur les rangs 10 et 11 (présentement le rang 14), l’ajout d’un entrepôt pour le matériel de la municipalité et l’ajout d’une génératrice pour combler les interruptions de courant.
« Si nous sommes honnêtes et que nous donnons les vraies informations aux citoyens, nous avons peu de critiques. Ce n’est pas vraiment plus difficile de faire de la politique aujourd’hui. Il faut être honnête et transparent. Il faut être équitable », a insisté M. Camiré lors d’une entrevue accordée au journal Actualités — L’Étincelle.
Il tient à remercier la population, les membres du conseil et les employés municipaux.
« J’ai été très présent sur le terrain. Lorsqu’il y avait un gros orage, je faisais le tour pour voir les dégâts. Quand j’arrivais au conseil, je savais de quoi je parlais. Je n’ai pas été maire à moitié et juste pour la paye », affirme le premier magistrat.
« Je pars de la municipalité avec le sentiment du devoir accompli. J’allais à des soupers-bénéfice et j’ai toujours payé de la poche. Jamais la municipalité n’a payé pour les activités de représentation », termine M. Camiré.