Actualités-l’Étincelle(RL) —L’entreprise INNOTEX de Richmond qui opère trois usines dans le monde et se spécialise dans la confection de tenues ignifuges destinées aux personnels des services incendies a décidé en ces temps de pandémie de mettre son expertise au service de la santé. « Très tôt au début de la crise, nous avons entendu l’appel de nos gouvernements quant au manque et à l’approvisionnement difficile en matière de vêtements de protections dans le milieu médical. Or, un groupe d’entrepreneurs du domaine de la fabrication et du textile, dont nous faisions partie s’est regroupé et mobilisé, selon leurs champs d’expertise, afin de répondre à la demande tant au niveau des blouses, masques, gants ou visières. Je suis très fier de notre équipe qui a travaillé extrêmement fort afin de développer en moins d’un mois seulement, tous les patrons de confections, procéder aux tests usuels, acheter et installer les équipements nécessaires ainsi que former notre personnel à la fabrication d’une combinaison de protections haut de gamme de niveau 3 avec membranes et coutures scellées. » De commenter le directeur général de l’entreprise, M. Claude Barbeau.

INNOTEX produit ce vêtement réutilisable et lavable au minimum plus de 75 fois, à son usine de Warwick dans les Bois-Francs, elle qui emploie une quarantaine de personnes. « Avec le confinement et la suspension des activités, autant en Amérique du Nord qu’à travers le monde, notre marché du vêtement de pompier a connu une baisse d’environ 30 %. Donc, par le biais d’une entente conclue avec Santé Canada, la mise en production de ce nouvel équipement ÉPI, nous permet non seulement d’apporter notre support et notre contribution au domaine médical au pays, mais également de palier à la baisse à court terme et voire même à augmenter substantiellement le niveau de production de nos usines pour les mois à venir. Nous avons comme objectif de nous établir et de demeurer un joueur d’importance dans ce domaine. D’ailleurs nous sommes présentement en période de recrutement pour combler plusieurs postes de gestionnaires, techniciens, couturières et journaliers notamment. » D’ajouter M. Barbeau.