J’aime mettre les gens dans la lumière, et depuis le mois de septembre, je l’ai fait 104 fois pour le Journal Actualités L’Étincelle. Principalement pour des artistes, artisans, acteurs sociaux et entrepreneurs… Pour le dernier et 105e texte, je retourne le projecteur vers moi. 

Les métiers de l’écriture, on en parle très peu. Pourtant, c’est une gymnastique exigeante ! Et durant cette pandémie, plus d’une fois, c’était quasiment un sport extrême pour trouver des sujets alors que tout était sur pause. Écrire, c’est toujours un marathon ! C’est aussi de l’artisanat. Ou comme le disait si joliment Voltaire : « L’écriture est la peinture de la voix. » De l’art donc.

Je suis auteur (sans « e »), car avant tout et avant les genres, je suis « un » être humain. Comme il est puéril de détricoter la langue en détruisant sa pierre angulaire : en français, le masculin est aussi le neutre. Ainsi, j’ai écrit trois livres ; deux comme écrivain public et un troisième de moi à moi, de moi à vous. Publié en 2016 par notre illustre Victor-Lévy Beaulieu. Voici la teneur de son communiqué : « Victor-Lévy Beaulieu, directeur des Éditions Trois-Pistoles, est heureux d’annoncer la parution de La belle sans la bête, cet essai percutant que signe la journaliste et écrivain public Mireille Frégeau, sans conteste l’essai le plus marquant de la rentrée littéraire.

Mireille Frégeau a du souffle et ne craint pas de s’aventurer dans les profondeurs des dérives humaines. Et c’est dans les abysses étouffants de l’animalité féminine qu’elle a décidé d’aller fouiller afin de mieux décrire et mieux dénoncer. Hypersexualisation, pornographie, prostitution, exploitation juvénile, jouissance à tout prix, culte de l’image, sites Internet de tous les vices, ce monde qui carbure au pouvoir et au sexe que Mireille Frégeau remonte à la surface nous assomme littéralement. 

Dans cet ouvrage hautement critique, Mireille Frégeau aborde également l’auréole tape-à-l’œil flottant au-dessus de la tête des idoles. “Après tout, je suis aussi une journaliste people qui sort du placard”, nous confie-t-elle. Et la journaliste n’a pas peur des mots, les situations décrites sont souvent hallucinantes, choquantes, bouleversantes. “Néanmoins, conclut-elle, des pistes de solution existent.” » Autre angle abordé : être désirable pour se sentir aimée, voilà l’agenda. De la naissance à la tombe, des concours de beauté pour fillettes à la peur du vieillissement, le programme de séduction féminin porte son lot de dérives. 

J’ai racheté mes livres (invendus) avant qu’ils ne passent à la déchiqueteuse ! J’en ai des tonnes de copies… Contactez-moi pour recevoir la vôtre. Et si vous avez des projets de rédaction, faites appel à mes services ! En mots fous ou en mots sages… 

L’écrivain Jacques Serena a exprimé : « L’écriture, pas moyen de l’empêcher d’aller où elle veut. » Aujourd’hui, voilà où elle voulait aller… Bel été à tous.

fregeaum@axion.ca