Sherbrooke – Le public est invité à participer à une soirée-causerie qui se tiendra le mercredi 13 août à 19h à la Maison des arts et de la culture de Brompton dans le cadre de la 7e édition de l’événement Les Jardins réinventés de la Saint-François. Via la perspective de leurs intérêts de recherche, chaque paneliste abordera une variété de concepts alimentés par la notion de l'empreinte, thématique de la saison estivale. Le public est invité à se joindre à la discussion qui touchera divers domaines dont; l’histoire de l’art, l’archéologie, la philosophie et les arts visuels. L’entée est libre.
 
Invités et interventions 

 
Gentiane Bélanger, historienne de l’art
Doctorante à l’UQÀM et chargée de cours à l’Université de Sherbrooke ainsi qu’à l’Université Bishop’s, ses intérêts de recherche se situent au confluent de la théorie de l’art et de la philosophie environnementale. Mme Bélanger tiendra le rôle de médiatrice lors de cette causerie.
 
Louise Plamondon, artiste en arts visuels
Détentrice d’une maîtrise de l’Université Laval, Louise Plamondon est une artiste qui s’intéresse au paysage, à sa représentation et à sa transformation graduelle due à la présence de l’habitat humain, comme en témoigne l’installation « Passage » qu’elle a réalisée pour la présente édition des Jardins réinventés de la Saint-François. Son œuvre servira de point de départ à une réflexion sur la trace que laisse l’artiste à ses contemporains. 
 
Éric Graillon, archéologue et animateur
Diplômé du département d’anthropologie de l'Université de Montréal et animateur responsable du volet archéologique au Musée de la nature et des sciences de Sherbrooke, il s'intéresse depuis plusieurs années à la découverte des pétroglyphes de Bromptonville et d’autres traces qui nous rappellent la présence des autochtones sur la rivière Saint-François. Il partagera les indices (artéfacts) laissés par les premiers groupes humains à avoir exploité de façon coutumière le bassin de la Saint-François et découverts sur le site Kruger 2 de Brompton dont il est en charge.

Maria Chelkowska, enseignante en philosophieDoctorante en philosophie de l’art à l’Université de Sherbrooke, Maria Chelkowska questionne la contribution de l’art contemporain au savoir et propose une perspective épistémologique de l’empreinte. Dans la tradition philosophique stoïcienne la connaissance était considérée comme une empreinte dans l’âme. À partir de cette réflexion des Anciens, nous verrons de quelle façon ce concept en apparence si simple fait surgir plusieurs problématiques dans notre rapport au monde.