Windsor (RC) – C’est une belle surprise qu’Alain Verpealst et Diane Lemelin ont concocté aux propriétaires du Café d’ici à Windsor, Yves Bouchard et Sylvie Proulx. Regroupant avec eux plusieurs amis et clients d’une initiative qui génèrent de plus en plus d’adeptes, Alain et Diane tenaient simplement à remercier les deux proprios pour l’opportunité qu’ils donnent à plusieurs musiciens de s’exprimer sur scène.  

Voilà bientôt un an que les propriétaires du Café d’ici laissent place aux expressions musicales de tous genres. Cela se passe en soirée, au dernier vendredi de chaque mois, pour le plaisir d’entendre et de découvrir des voix et des sons provenant de gens ou de groupes d’ici, de Windsor et de la région.

C’est Alain Verpealst qui a formulé les remerciements alors qu’il s’apprêtait à jouer les premières notes de musique avec ses autres amis musiciens. Les propos ont été brefs mais bien sentis, résumant en peu de phrases l’estime que lui, Diane et d’autres amis ressentent pour ces portes qui s’ouvrent au plan artistique.

À la fois surpris et ému, le rythme soudainement interrompu dans la foulée d’une soirée quasi tropicale en raison d’un brusque changement de température, Yves Bouchard a pris le micro, au grand soulagement de Sylvie, muette d’émotion, pour exprimer sa reconnaissance de l’attention et rappeler l’essence de la démarche, qui est celle de bâtir des rêves tout autant que de saluer une jeune famille qui passe de la porte, humant au passage l’odeur du café.

Puis la soirée a repris son cours. Yves est allé essuyer l’eau d’un verre renversé sur une table de la terrasse sous les tropiques, et Sylvie est revenue derrière le petit bar, là où naguère se situait le frigo à fleurs de Dame Plume.
« Au départ, cela a commencé durant la période des fêtes avec un menu thématique ; un vendredi l’Allemagne et autre vendredi réservé aux saveurs d’un pays. Cela exigeait beaucoup de préparation et de travail. Nous avons fait une pose et puis, la formule actuelle a pris racine tout doucement durant l’hiver. Le but était de permettre de donner une scène à ceux et celles qui jouent d’un instrument, peu importe le style de musique. C’est différent à chaque soir, ça peut être du folklore, du blues, du country, du jazz ou de la chanson française et très souvent, cela donne droit à de beaux moments », de dire Sylvie Proulx.

Au fil des vendredis mensuels, la formule a pris racine progressivement. Les deux propriétaires entrevoient de nouvelles pousses mais d’ici là, l’initiative de Diane Lemelin et Alain Verpealst traduit bien d’être là, pour le plaisir de la musique et des rêves.