1973
• C’est lors de la dernière assemblée du conseil de ville de Windsor en août que les autorités municipales décident de ne plus s’occuper de la rue du Pont et de la remettre à la compagnie Domtar. Cette fermeture de la rue du Pont, qui entraînera automatiquement la démolition du vieux pont reliant Windsor et Greenlay, a été rendue possible suite à la construction du nouveau pont des Papetiers.
1974
• Une rumeur circule à l’effet que la Société Domtar investisse une somme de 75 millions $ dans son usine de papiers fins de Windsor.
• D’importantes festivités ont lieu à l’occasion de l’ouverture de l’école Le Tournesol.
• Le maire de Windsor, Marcel Noël, est nommé sur une commission parlementaire à Québec.
• Un « balaiethon » a lieu dans les rues de Richmond. Cette activité a pour but de sensibiliser la population à la nécessité de garder leur ville propre.
• On élève des poissons à la Domtar. En effet, des employés font l’élevage de poissons dans une bouilloire qui ne servait plus, jusqu’à ce qu’ils puissent les mettre dans le lac Saint-François.
• Deux individus munis de mitraillettes portant cagoules et habits de motoneige se sont présentés à la Caisse populaire de Saint-François-Xavier-de-Brompton. Ils ont demandé à la caissière de leur remettre l’argent qui se trouvait dans la caisse. Après avoir raflé le butin de la caisse dont le montant était peu élevé, les bandits ont pris la fuite dans une voiture de marque Pontiac de modèle ancien en direction du lac Brompton.
• En novembre, la Chambre de Commerce Richmond-Melbourne célèbre avec éclat ses 80 ans d’existence.
L’abbé Robert Duval de Bromptonville, l’abbé Guy Beauregard de Windsor et le frère André Saint-Germain de Bromptonville se font frauder financièrement. Un individu leur fait alors croire qu’il est poursuivi par des hommes de main engagés par la pègre et qu’il doit fuir le plus rapidement possible aux États-Unis avant que ses enfants deviennent des orphelins. C’est ainsi qu’il soutire 680 $ à l’abbé Duval, 350 $ à l’abbé Beauregard et 150 $ à l’abbé Saint-Germain. Ce qui frappe le plus dans cette histoire c’est que le filou n’en était pas à sa première fraude puisqu’il répondait à 17 accusations semblables dans le district judiciaire de Québec. Son avocat demande finalement que le juge lui accorde un délai pour lui permettre de rembourser sa faute.