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Richmond - C’est dimanche qu’avait lieu la consultation publique sur la fluoration de l’eau potable à Richmond. C’est historique puisque c’est la première consultation publique ou référendum par laquelle la population est appelée à se prononcer et rejette la fluoration. Le résultat de cette consultation est la résultante d’un travail inlassable depuis presque trois ans d’un groupe de citoyens, principalement de jeunes mères de famille, préoccupées par la santé de leurs enfants.
Le Regroupement de citoyens a réussi dans un premier temps à obtenir une commission parlementaire sur la fluoration. Les conclusions des parlementaires, bien que toujours favorable à la fluoration, précisaient par contre, qu’il fallait l’acceptabilité sociale avant de procéder à l’installation d’un système de fluoration et de ne pas rendre obligatoire la fluoration à travers le Québec tel que le recommandait la Direction de la Santé publique. Le gouvernement laissait aux municipalités le choix de fluorer ou non.
Le fait que la population ait rejeté à 76% la fluoration malgré qu’elle se voie imposer une pénalité de 127,000$ démontre clairement que l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous lorsque la population reçoit l’information autant des promoteurs que des opposants à la fluoration. Nous remercions d’ailleurs les médias qui se sont intéressés au dossier de la fluoration et qui ont offert une couverture bien équilibrée.
Le gouvernement devra prendre bonne note du manque d’acceptabilité sociale de cette mesure. De plus en plus de comités de citoyens opposés à la fluoration émergent au Québec, au Canada et à travers la planète et mettent à rude épreuve le dogme de la fluoration.
Le Regroupement tient à remercier le Réseau sans fluor, la Coalition Eau Secours, le Front commun pour une eau saine, le CREE, les Amis de la terre du Val-Saint-François ainsi que les autres groupes citoyens qui déploient beaucoup d’efforts pour mettre fin à la fluoration de leur eau potable. Il remercie chaleureusement tous les citoyens qui se sont mobilisés et qui ont voté, c’est la démocratie qui a parlé.
Le regroupement veut souligner l’ouverture du conseil municipal d’avoir permis cet exercice contrastant avec les méthodes en catimini employées par la Santé publique pour instaurer la fluoration dans les municipalités du Québec. Cette conclusion permet de mettre en évidence que lorsque des citoyens décident de s’impliquer, il est possible d’avoir des répercussions positives dans son milieu et de voir des changements.