Un nouveau défi pour le directeur général et greffier de la Ville de Windsor

Windsor (RC) – Plus de deux mois se sont écoulés depuis la nomination du nouveau directeur général et greffier de la Ville de Windsor, Alain Saint-Vincent-Rioux. « Ça se passe très bien, au delà de mes espérances », affirme celui qui assure la relève de son prédécesseur, Luc Saint-Cyr. Ce dernier, en poste depuis le 16 mai 2011, avait annoncé sa retraite à la fin du mois de mars, assurant toutefois sa présence jusqu’à la nomination de son successeur.

Natif de Ville LaSalle qui est maintenant un arrondissement de Montréal, M. Saint-Vincent-Rioux amorce sa carrière avec un baccalauréat en urbanisme de l’Université du Québec à Montréal. L’urbanisme, la cartographie et la géodésie sont au nombre des domaines de connaissances qui l’amènent vers le monde municipal, au départ en direction de Rigaud.

En 1995, lui et sa compagne travaillent à leur compte jusqu’à ce qu’une opportunité s’offre en 1998 dans un décor complètement différent du Plateau Mont-Royal : la région de Lanaudière. Dans la foulée des naissances de deux jumeaux, l’ex-Montréalais devient directeur général de Saint-Zénon. Bien adapté au contexte, Alain Saint-Vincent-Rioux peut se consacrer à deux responsabilités qu’il affectionne, la greffe et la trésorerie. Ses fonctions lui permettent également de participer à divers projets et dossiers, dont ceux reliés à la foresterie et à l’industrie touristique.

En poste depuis 15 ans à Saint-Zénon, un nouveau défi se dessine en 2013 du côté de Saint-Alphonse-Rodriguez. Motivez par des projets municipaux, dont la mise en place d’un réseau d’aqueduc et d’égout, c’est aussi l’occasion de se rapprocher de Joliette pour les études de ses enfants.

Cependant, un an plus tard, l’avis de recherche de la Ville de Windsor pour le poste de directeur ou de directrice représente dès lors une autre opportunité à saisir. « C’était l’occasion de pouvoir évoluer dans une ville prospère de plus de 5000 habitants située à quelques kilomètres de Sherbrooke. Ma conjointe et moi apprécions l’Estrie et le souhait que nos enfants puissent poursuivre leurs études dans cette région est un facteur important. De plus, l’ouverture du poste à Windsor me permettait particulièrement d’évoluer dans ce dont je suis à l’aise : la loi des cités et villes, la greffe, la trésorerie et l’urbanisme », considère M. Saint-Vincent-Rioux.

Âgé de 48 ans, le nouveau directeur général est également heureux de s’imprégner dans un nouveau milieu. « Je suis présent à Windsor durant la semaine et je retourne vers ma conjointe et nos enfants durant la fin de semaine. Nous avons convenu de procéder de cette façon pour l’instant. J’ai loué un petit appartement à Windsor, ce qui me permet de me familiariser avec le milieu. Au plan professionnel, j’estime que c’est valorisant d’aider la communauté et d’être au service des gens. Je me retrouve ainsi dans un contexte agréable avec des collègues respectueux et compétents. »

Bien au fait de la revitalisation du centre-ville qui a progressé au cours des dernières années, Alain Saint-Vincent-Rioux prend ainsi le relais de son prédécesseur dans la foulée de nouvelles étapes largement reliées au développement économique et résidentiel. Questionné récemment par L’Étincelle au sujet de deux projets importants, le parc commercial et industriel léger près de l’autoroute 55 et l’usine d’épuration des eaux usées, Alain Saint-Vincent-Rioux affiche un sourire entendu. « Ce sont deux dossiers importants que la Ville est prête à démarrer, mais nous devons attendre que les plans et devis soient terminés et que les ministères concernés nous donnent le feu vert », indique le directeur général, qui entame avec le conseil de ville la confection du prochain budget 2015.