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28 septembre 2014 - 15:16

Une première résidence artistique au Centre d’art de Richmond se conclut par une exposition et un spectacle

Richmond (MB) – La première résidence artistique, c’est-à-dire l’octroi temporaire, par le Centre d’art de Richmond, d’un espace à un artiste afin de favoriser la création et l’exposition d’œuvres d’art, se terminera dans quelques semaines par la présentation d’un conte théâtrale le 18 octobre prochain.

L’idée de cette résidence a germé il y a un peu plus d’un an. En fait, c’est l’artiste Francine Péloquin qui en a fait la demande au Centre d’art. C’était alors quelque chose d’inédit, mais qui s’inscrivait parfaitement dans la mission de l’OBNL d’être un lieu dynamique de vie culturelle, sociale et communautaire.

Francine Péloquin, dont le nom est familier pour bien des gens de la région, car elle a enseigné les arts plastiques dans plusieurs écoles du Val Saint-François, est spécialisée dans les arts visuels et elle explore également l’écriture. C’est d’ailleurs pour faire la lecture de ses poèmes qu’elle avait approché la comédienne et metteur en scène, Claire Jean, l’an dernier.

« Moi, c’était un livre que j’avais écrit, mais Claire m’a fait réaliser que l’histoire se prêtait mieux à une pièce de théâtre. Pour la réécriture et l’adaptation à la scène de l’histoire, je suis allée chercher l’aide de Christine Pageau, une conteuse professionnelle. C’est elle qui a insisté pour que j’entre en scène moi-même et que je raconte l’histoire directement au public », expliquait Mme Péloquin le 18 septembre dernier alors qu’avait lieu le vernissage de son exposition-installation intitulée « Histoires de Cendrillon : La construction du conte ».

Cette quête sur les origines du conte de Cendrillon, qui a débuté il y a plus de 10 ans, lui a permis de remonter jusqu’en Asie. L’exposition-installation qui est à la galerie d’art, présente donc une introspective des nombreuses techniques par lesquelles est passée Mme Péloquin au cours de la dernière décennie : encre, acrylique, matériaux recyclés, collages, etc. Le résultat est surprenant, car paradoxalement, la diversité des éléments utilisés crée une impression d’unité dans le décor qui est ainsi exposé.

Pour l’artiste, le conte de Cendrillon est centré sur la beauté. « En partant de Cendrillon, j’ai un objet que j’ai décliné de toutes les manières possibles », affirmait Mme Péloquin. « Cet objet, c’est la beauté, mais la beauté c’est un concept qu’on nous impose. » Le conte s’est avéré être un point de départ pour explorer les multiples facettes de la représentation de la femme parfaite à travers les époques et à travers les continents, car évidemment, les contes voyagent et changent petit à petit. Après la visite de l’exposition toutefois, bien des mystères persistent et « pour bien comprendre l’expo il faut voir le show! », concluait Francine Péloquin

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