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31 août 2014 - 08:45

Les préparatifs pour l’expo Richmond vont bon train. Portrait d’un éleveur de vache Jersey

Cleveland (MB) – Dans le monde des éleveurs de race pur-sang, la fin de l’été est synonyme d’expositions agricoles et de compétitions. Pour les producteurs de la région, l’exposition agricole de Richmond est un incontournable.

Dans la catégorie des vaches à lait de race Jersey, les bêtes de la ferme de Danny Perkins attirent l’attention depuis quelques années. En effet, elles ont remporté de nombreux prix au cours des dernières années.

Si Danny Perkins et son père Avery avaient d’abord débuté leur élevage avec des animaux à bœuf, ils sont graduellement devenus des producteurs laitiers. C’est d’abord vers la race de vache Holstein, de loin la race la plus populaire au Québec avec ses typiques taches noires et blanches, que le père et le fils débutent leur production laitière. Mais il y a environ 6 ans, Danny découvre les Jerseys.

« Moi je suis un amateur fini des Jersey » avoue-t-il en riant. « C’est entre autres parce qu’elles sont génétiquement de beaucoup supérieures aux Holstein. Elles sont plus résistantes et plus petites donc elles ont de moins grands besoins en nourriture et en eau. Elles produisent un peu moins de lait en quantité, mais leur lait est beaucoup plus gras. » En effet, alors qu’on retrouve entre 3,1 et 3,8 % de matière grasse dans le lait des Holstein, le lait des jerseys en contient en moyenne 5 %. Toute une différence pour les transformateurs laitiers qui peuvent ainsi produire une bien plus grande quantité de fromage ou de beurre avec une même quantité de lait.

« Elles sont aussi plus abordables pour un jeune qui veut se monter un troupeau », ajoutait Danny Perkins. « Chez les Holstein, avec 3000 $ on n’a pas grand-chose tandis qu’une Jersey au même prix, c’est une vache assez performante. Leur plus longue espérance de vie est un autre de leurs atouts. »  Afin d’améliorer la génétique de leurs animaux, Danny et Avery sont allés aux États-Unis en 2011, où la race est plus populaire, pour acheter un troupeau qui possédait le 2e meilleur Indice de Profit à Vie (IPV), un outil utilisé par les éleveurs pour évaluer la rentabilité relative à laquelle on peut s’attendre pendant la durée de vie de la future progéniture. Le détour aura valu la peine, l’une des vaches issues de ce troupeau a été couronnée grande championne à l’expo de Victoriaville cette année.

La passion des Perkins pour les vaches laitières les a amenés à construire une nouvelle étable à stabulation libre l’an dernier. Les vaches y sont installées depuis le mois de mars 2014. Pour l’instant, la famille possède un quota de 50 kilos, de matière grasse par jour qui est comblé par une soixantaine de vaches en lactation, mais elle souhaite en acquérir davantage. « D’ici 2 ou 3 ans, nous aurons un troupeau à 100 % Jersey », concluait Danny Perkins. En attendant, ils seront présents à l’Expo Richmond pour présenter une dizaine de bêtes, dont 8 vaches et
2 taureaux.

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