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16 octobre 2014 - 09:56

Fluoration : David contre Goliath

J’ai le privilège de faire partie du Regroupement de citoyen(ne)s pour une eau saine à Richmond. Au fil de ces années, j’ai rencontré des gens fantastiques, qui n’ont pas peur de se remettre en question ni de se mouiller comme on dit et de se tenir debout bénévolement devant ces représentants de la Santé publique, qui perçoivent un salaire pour tenir le fort, et qui selon eux sont ouverts à changer leur position s’il s’avérait avoir un quelconque danger avec cette méthode.

Ce que j’ai vu à la soirée d’information tenue le 1er octobre, c’est une désolation. Certains représentants de la santé publique riaient de ce qui était dit par le Regroupement et visiblement, leur attitude était davantage campée sur leur position plutôt qu’en ouverture. Ils nous ont arrachés notre document des mains même s’ils en avaient déjà des copies électroniques. Ils ont invoqué la pitié pour justifier un vote en faveur de la fluoration.
Je ne suis pas d’accord avec la façon dont la fluoration s’est installée insidieusement alors que la Santé publique avait l’obligation morale d’informer les citoyens. Je refuse de me faire traiter pour prévenir une maladie par un produit pour lequel on a été incapable de me fournir un test de toxicologie. La Ministre de la Santé d’Israël vient d’interdire la fluoration dans son pays pour cette même raison. Ici on nous considère comme des marginaux.

Je choisis de ne pas rejeter une eau usée à 0.70ppm dans notre belle rivière alors que le seuil critique de fluorure pour la faune aquatique est de 0.20ppm pour Québec et 0.12ppm pour le Canada et sachant que les fluorures sont bio-accumulables. Pourquoi les coûts ont été si élevés à Richmond? Réponse : l’usine de traitement est en zone inondable… Il ne faudrait surtout pas que ces substances se ramassent sans contrôle dans notre rivière!

Dans un document que la Santé publique nous a transmis quelques heures avant la soirée d’information, il y est inscrit : ‘’ Aux Etats-Unis, huit événements d’intoxication aiguë ont été associés à la défectuosité des appareils qui servent à la fluoration de l’eau potable. Les concentrations de fluorures les plus importantes mesurées lors de ces événements variaient entre 50 et 2400 mg/l. Ces teneurs élevées ont provoqué plus de 655 cas d’intoxication et entraîné la mort de deux personnes.’’

Vous direz que maintenant les systèmes sont dotés d’un arrêt électronique en cas de dépassement. Mais comme le risque zéro n’existe pas, je vous laisse le soin de juger si on nous a tout dit à propos des risques…

 Marylène Pronovost

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