Tout un chacun êtes en train de penser que je vous annonce un déficit important pour l’année en cours. Il n’en est rien, les résultats sont positifs; une année de plus avec des profits dépassant les 1000 $. Ce dont je veux vous parler aujourd’hui est plutôt une situation qui relève du comportement des participants.
À la base la St-Jean est en réalité la Fête Nationale du Québec, évènement rassembleur qui vise à souligner notre fierté d’être Québécoises et Québécois. Plusieurs, et je m’inclus dans ceux-là, en profitent pour festoyer et prendre un verre. D’autres par contre, et c’est cette minorité qui est visée par ce texte, en profitent pour faire du désordre, du vandalisme, etc.
Le comité et la Municipalité dépensent plus de 3500 $ pour embaucher une agence de sécurité, en plus des 20 bénévoles pour surveiller le site. Malgré cela, cette année, plus de 10 appels à la Sûreté du Québec, 5 batailles, une altercation sur un terrain privé, 2 tables à pique-nique, 6 barricades et un bac de poubelle brulés. Je quitte la présidence cette année après avoir défendu la St-Jean bec et ongles pendant 5 ans contre les fauteurs de trouble, mais les citoyens, les élus, et les services d’ordre commencent à s’impatienter…
Oui, s’impatienter, à un point tel que certains remettent en doute la présence de la fête à St-François. Est-ce que c’est cela que les gens de la région veulent? Les 5000 personnes qui chaque année viennent profiter de l’évènement devraient peut-être penser à agir elles aussi afin que l’évènement reste une fête et non une « foire » au sens négatif du terme.
Ah oui! Je finirai aussi en parlant d’argent, est-ce que ça ruinerait l’un d’entre vous de venir acheter une consommation ou deux au bar? Je ne vous demande pas de ne plus apporter vos consommations. Une ou deux consommations par personne assureraient la santé financière du comité pour des années encore…
Adam Rousseau, conseiller municipal.