Asbestos – En août dernier, Mario Tardif a complété l’épreuve d’endurance auprès de 2000 participants venus de plus de 50 pays. Il a réussi la course en 12h58 pour terminer en 41e place dans sa catégorie.
L’épreuve comprenait 3,8km de nage, 180km de vélo et 42km de course. Âgé de 57 ans et retraité de la fonction publique, l’Asbestrien mentionne s’être entraîné pendant deux ans à raison de 10 à 20 heures par semaine afin d’être prêt pour l’ultime journée.
«Au début je ne pouvais faire plus d’une longueur de piscine. Or, à force d’entraînements et de leçons, je peux maintenant nager plus de 150 longueurs», explique l’homme qui pratique toutefois la course à pied depuis plus de trente ans ainsi que d’autres sports comme le hockey, le tennis et le pickleball. Son épouse Sylvie Roy a pour sa part complété plus de 20 demi-marathons au cours des dernières années.
«Mon fils Jean-Mathieu, double gagnant de la Course Bouge pour la santé à Asbestos, m’a initié au triathlon. Depuis ce temps, c’est la piqûre en raison notamment de la diversité des entraînements. Ma petite fille Gabrielle pratique également le triathlon», a-t-il ajouté. Son fils a quant à lui complété son troisième Ironman en 11h11.
Après 1h1/2 de natation et 6h1/2 de vélo, c’est au 17e km du marathon que le moral flanche. Mais au 21e km, surprise: «Mon vieux chum Marco Champagne m’attendait pour me suivre en vélo. Sans oublier un ancien coéquipier Normand Lahaie qui a fait un petit bout de course avec moi avec ses sandales», se souvient-il.
Et des Ironman, Marco Tardif a l’intention d’en faire tant et aussi longtemps que sa santé le lui permettra. Il pense déjà à celui de Whistler l’été prochain. D’ailleurs, il souhaiterait qu’un club de triathlon voie le jour dans la MRC des Sources, estimant que le lac, les routes pour le vélo et les sentiers pour la course à pied sont idéaux pour l’entraînement.